Culture

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«Il était une fois l'espérance »

Le 26 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 26 juillet 2010
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Pour une dernière fois, cette fin de semaine, l’équipe d’animation de l’Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette présente la pièce de théâtre «Il était une fois l’espérance ». Après plus de 30 représentations, les comédiens Stéphane-Frédérick Germain, Marie-Ève Duval, Nicolas Coulombe et Frédérick Lavoie prennent toujours un immense plaisir à raconter et à chanter aux spectateurs l’histoire de l’Ermitage tout en leur livrant le secret de l’espérance.

« L’espérance, c’est la confiance, et la confiance, c’est l’espérance ». Voilà l’affirmation qui provoque plusieurs interrogations sur le visage des spectateurs. À cheval entre le passé et le présent, les comédiens permettent aux spectateurs de prendre conscience des grands moments de la vie de l’abbé Elzéar DeLamarre, fondateur de l’Ermitage, mais aussi de trouver un sens à cette curieuse affirmation. Au fil des minutes, l’équipe d’animation démontre que les événements du passé donnent un sens aux réalités du présent, qui a son tour, orientera le futur.

Les comédiens sont toujours en interaction avec la foule, soit en leur posant des questions sur l'histoire de fondation de l'Ermitage ou en les invitant à chanter avec eux les refrains des chansons. « Toutes les pièces musicales ont été écrites par les membres de l'équipe d'animation et nous vendons notre disque compact afin de financer les événements gratuits, qui se déroulent tout au long de l'année », a précisé M. Germain. « Il était une fois l'espérance », écrite et réalisée par Gina Ménard, offre aux spectateurs les plus beaux chants composés essentiellement dans le cadre des festivités.

Le lieu de pèlerinage souligne présentement son 100e anniversaire, donc la pièce de théâtre a été orchestrée de manière à présenter aux visiteurs l’histoire et les différents développements du site. « C’est comme une visite guidée, en plus animée », a lancé spontanément le jeune Nicolas Coulombe, 16 ans. Toutes les activités réalisées par l'équipe sont offertes gratuitement, donc il est difficile de ne pas y assister et en même temps de profiter du panorama.

Une équipe d'espoir

Marie-Ève Duval travaille à l’Ermitage depuis environ cinq ans. Âgée présentement de 18 ans, celle-ci a affirmé que « ce qui s’est réalisé sur le site, il y a 100 ans, n’est pas très loin de nous. L’idée, de faire du site de l’Ermitage un lieu vivant, qu’avait l’abbé DeLamarre, est toujours vivante aujourd'hui », a souligné la jeune femme. La vie religieuse sur le site de l'Ermitage ainsi que la présence de l'équipe d'animation est le prolongement du grand projet qu'avait Elzéar DeLamarre au début du 19e siècle.

L'équipe jeune et dynamique souhaitait, au début, rendre service à la communauté des frères Capucins. Avec les années, ce besoin d'aider est devenu une véritable passion. L'équipe est au cœur des interactions entre les visiteurs et la spiritualité. Effectivement, l’équipe d’animation met de la vie lors de chaque célébration. « On se doit de créer une atmosphère propice aux questionnements intérieurs, lors des messes et des temps réservés à la prière », a affirmé Nicolas Coulombe.

Depuis 10 ans, le théâtre d’été de l’Ermitage Saint-Antoine est devenu une véritable tradition pour bien des visiteurs. « Plusieurs personnes croient qu’il y a des représentations tous les soirs, alors que nous jouons seulement trois soirs par semaine », a précisé Stéphane-Frédérick Germain. « Les gens sont déçus quand nous leur disons que la pièce n’a pas lieu la journée de leur visite », a-t-il ajouté.

Septembre s’annonce rempli

« On remarque toujours une baisse des visiteurs au mois d'août, mais depuis quelques années, septembre devient le mois privilégié par les visiteurs », a indiqué Stéphane-Frédérick Germain. Effectivement, les visiteurs ne seront pas déçus en septembre. L'équipe d'animation prépare le Triduum du Fondateur, du 7 au 9 septembre. « Pendant cette fin de semaine, les gens sont tous invités à participer au concert de piano donné par Yannick Dumais à la Grande Église», a-t-il ajouté. Depuis, le musée qui vient tout juste d'être rénové présente encore son exposition sur Victor DeLamarre, décrit comme l'homme le plus fort du comté.

La dernière représentation de la pièce « Il était une fois l’espérance » aura lieu samedi le 25 août, à 20 h 30, au pavillon Nazareth de l'Ermitage Saint-Antoine. Il ne s'agit pas de la seule activité, car jusqu'à la mi-juin les festivités se poursuivront sur le site de l'Ermitage Saint-Antoine, qui depuis 100 ans est un porteur d'espérance.

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