Culture

Temps de lecture : 1 min 36 s

Jimmy Larouche présente son deuxième long métrage

Le 16 juin 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 16 juin 2015
Par Karine Desrosiers

Le réalisateur almatois Jimmy Larouche était à Alma lundi dernier, dans le cadre de la grande première d’Antoine et Marie. Heureux de présenter son deuxième long métrage dans sa ville natale, il en a profité pour souligner l’aide précieuse et l’appui des gens d’ici, sans qui le projet n’aurait pu se réaliser.

«Il n’y aurait pas eu de film sans mes amis, sans Ville d’Alma», a-t-il souligné lors du tapis rouge. Celui-ci a parlé avec fierté de tous ces gens qui ont rendu possible son projet, des amis, des entreprises de la région, des tantes, des oncles, etc. «Pour Ville d’Alma, ce film est une belle vitrine et Jimmy est un excellent ambassadeur», de préciser Pascal Pilote, conseiller municipal et coproducteur exécutif du film. Au visionnement, on reconnaît très bien des quartiers et commerces d’Alma, l’hôpital, le lac, de même que de nombreux figurants de la région.

La cicatrice, premier long métrage de Jimmy Larouche, portait sur l’intimidation. Avec Antoine et Marie, voilà qu’il aborde un autre sujet sensible, celui de la drogue du viol. Au lendemain d’un 5 à 7 avec ses collègues de travail, Marie, incarnée par Martine Francke, se réveille seule dans un taxi, sans le moindre souvenir de sa soirée. Ce suspense psychologique met l’accent sur les conséquences de l’agression et sur les émotions ressenties aussi bien par la victime que par l’agresseur.

Martine Francke y offre une performance remarquable. «J’aime aller dans des sujets plus profonds où j’ai l’impression d’être utile», avoue-t-elle. Il s’agissait pour elle d’une deuxième collaboration avec Jimmy Larouche, un réalisateur dont elle apprécie l’intelligence et la sensibilité. Le film Antoine et Marie prendra l’affiche en salle au Québec ce vendredi 19 juin.

Partenariat avec les CALACS

Des représentantes des CALACS ( Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel) Entre Elles pour le Lac-Saint-Jean et La Maison Isa pour le Saguenay étaient sur place le soir de la première, pour annoncer leur association avec le film Antoine et Marie et pour parler de leur mission. Ces organismes offrent des services aux victimes d’agressions, aide individuelle et de groupe, accompagnement judiciaire ou médical, sensibilisation et prévention. Durant la soirée, des dons ont été recueillis pour ces centres et les revenus de certaines projections spéciales du film organisées prochainement seront versés aux CALACS.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES