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Depuis le début du mois de septembre, Chambord a un nouveau père célébrant. Le père Jacques Fortin, qui était auparavant fixé à la paroisse de Château-Richer, fait maintenant partie de l’unité pastorale qui relie les paroisses de Chambord, Saint-André et Desbiens.
Ce n’est pas en terrain de connaissance que le père Fortin est arrivé. Sa plus longue visite dans la région n’avait duré que quelques heures le temps de voir la Fabuleuse histoire d’un royaume, il y a de cela 15 ans. Le mandat de six ans qu’il entreprend s’annonce être son plus grand séjour. « Plusieurs personnes me donnent la chance de découvrir la région, mais de découvrir aussi la localité. J’ai la chance de m’intégrer facilement grâce à des gens qui sont sympathiques et accueillants. Je connais déjà plusieurs expressions locales et les accents de la région. J’ai même déjà mangé de la tourtière. En m’étant acclimaté si rapidement, je sais que je pourrai faire ma modeste contribution », affirme le père Fortin.
Le père Jacques Fortin croit que la première année dans une nouvelle paroisse est une année d’intégration. Une fois la confiance installée, diverses associations pourront être réalisées.
Par contre, le père Fortin s’est déjà fixé une mission. Il désire rejoindre les jeunes familles. Afin d’y parvenir, le père Fortin mentionne qu’il aura besoin des gens, car il est impossible de réussir cette mission sans leur aide : « J’ai commencé à me déplacer et à rencontrer des gens. Je vais là où il y a de la vie : à la pépinière, au dépanneur du coin, la maison des jeunes ou à la coopérative. De cette façon, nous pouvons nous adapter et faire connaissance. Ainsi, quand nous devrons nous rassembler afin de trouver une méthode pour que l’Église s’adapte à la réalité actuelle des gens, les paroissiens et moi serons en terrain de connaissance », mentionne le père Fortin. « Le « carnet de santé » d’une communauté ne s’évalue pas seulement en fonction des pratiques dominicales. Il faut nécessairement aller à la rencontre des gens, plutôt que d’attendre que ce soit les gens qui viennent. Chaque communauté a ses couleurs. C’est pour cette raison que je désire être pleinement présent dans la communauté afin de connaître les réalités, pour ensuite évaluer les besoins de la communauté », précise le curé.
Avant d’apporter sa contribution, le père Fortin doit se familiariser avec le clergé régional et connaître les priorités du diocèse afin qu’il puisse marcher dans la même direction.
Le père Fortin amorce donc un mandat de trois ans après avoir pratiqué à Montréal, à Québec et une douzaine d’années dans les communautés francophones au sud de l’Ontario.
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