Culture

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Louise Lacoursière renoue avec le roman historique

Le 06 décembre 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 06 décembre 2012
Par daniel migneault

Louise Lacoursière était l'auteure invitée au vernissage de la Bibliothèque Georges-Henri-Lévesque. Sa dernière série La Saline lui permet de renouer avec le roman historique.

Mme Lacoursière s'est fait connaître notamment pour sa trilogie à saveur historique Anne Stillman. Après avoir exploré d'autres avenues, notamment avec un ouvrage biographique sur Roland Leclerc et le roman traditionnel avec Lunes bleues, elle revient avec une série où l'histoire en trame de fond.

« Dans la Saline, j'effectue beaucoup de recherches historiques, mais aussi beaucoup de recherches sur la médecine du début du siècle, car l'un de mes personnages est médecin. C'est une période en pleine effervescence. Les documents sont très accessibles de nos jours », explique-t-elle.

« C'est beaucoup de travail, mais aussi beaucoup de plaisir de redécouvrir le passé. L'histoire ne se répète pas, mais il y a des similitudes. Si on connaissait mieux notre passé, on vivrait peut-être mieux notre présent », souligne-t-elle.

Le bon vieux temps

Louise Lacoursière trouve très ironique d'entendre les gens dirent à quel point c'était mieux dans « le bon vieux temps ». « Il y avait beaucoup de problèmes à cette époque : de la violence, de l'inceste, des préjugés qui avaient une grande emprise sur la vie des gens. C'était à la fois bon et mauvais. Il faut faire preuve de cette nuance dans le roman historique », mentionne l'auteure.

Le roman historique est très populaire au Québec. « Les gens veulent connaître leurs racines, se rappeler leur passé et apprendre de manière ludique », croit Mme Lacoursière.

Louise Lacoursière préconise des séries en plusieurs volumes. Cela lui permet de bien ancrer ces personnages dans leur univers, de transmettre bien des émotions et surtout de faire durer le plaisir.

Aller à la rencontre de ses lecteurs est en quelque sorte une récompense pour l'auteure. Comme elle a été enseignante par le passé et que l'écriture est un métier solitaire, il s'agit d'un moyen privilégié d'entrer en contact avec les gens. « J'aime voir les lumières s'allumer dans leurs yeux quand on réussit à les intéresser. C'est un plaisir total qui me motive à continuer à écrire. Les humains sont faits pour créer et c'est par l'écriture que je m'exprime », conclut-elle.

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