Culture

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Nul n’est prophète en son pays!

Le 13 septembre 2019 — Modifié à 13 h 52 min le 13 septembre 2019
Par Guillaume Pétrin

Le Blueberry Grass Band est de retour pour une deuxième année consécutive en Floride, plus précisément au parc thématique Epcot, situé tout près d’Orlando.

« Oui, on est de retour. Ça faisait longtemps qu’on le savait, car la première fois on avait fait un bon travail. Ils nous avaient bien aimés l’été passé », précise le leader du groupe, Sébastien Savard.

Par contre, cette année, les six musiciens natifs du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont la chance de jouer dans le cadre des festivités de l’Epcot International Food & Wine Festival, un événement gastronomique qui célèbre la diversité culinaire et musicale mondiale.

« Cette année, ils nous ont placés pendant le festival et là, c’est le party! C’est le fun, car tout le monde essaie les vins de pleins de pays et c’est festif. On a aussi beaucoup plus de visibilité. »

Sur la scène de L’Estrade du Moulin, le groupe joue cinq fois par jour pendant 25 minutes un répertoire musical canadien allant de Beau Dommage à Rush. (Photo courtoisie)

Le monde attire le monde

Bien conscient de cette belle opportunité, le violoniste s’assure que les gens s’amusent pendant les 25 minutes que dure l’une des cinq prestations quotidiennes offertes par le groupe.

« Ce que l’on aime avec notre musique et nos choix de pièces, c’est quand le monde s’arrête pour nous écouter. Il y a plus de 1 000 personnes qui passent pendant que l’on joue et notre but est de les faire rester. »

Pour y arriver, les membres du groupe revisitent à leur façon un répertoire musical canadien et québecois tout en ajoutant des performances vocales, instrumentales et même acrobatiques.

« On fait l’hommage à la musique canadienne, tant anglophone que francophone. On vire ça d’une façon festive et chaque pièce interprétée est comme une redécouverte pour les gens et ils dansent aussi. On fait de l’animation et il y a en plus quelques numéros de cirque. »

À leur retour au Québec, le groupe veut se faire davantage connaître et désire aussi sortir un album composé de reprises de chansons canadiennes avec des arrangements originaux. (Photo courtoisie)

Canada

Le fondateur du groupe voit grand et se dit fier de ce que le groupe a accompli jusqu’à maintenant. Cependant, il constate que pour le moment, le dicton nul n’est prophète en son pays s’applique bien à leur situation.

« Pour l’instant, il n’y a pas grand-chose de planifié à notre retour. On veut se faire plus connaître au Québec, car comme c’est là, on est plus connu en Floride! »

« Si on pouvait faire ça à temps plein, ça serait vraiment le fun, car on serait bien heureux de pouvoir devenir le band officiel du Canada! »

Formation

Pour cet été, le groupe a dû faire appel à deux nouveaux chanteurs, qui sont venus en remplacement spécial à Marie-Noëlle Claveau et Pascal Beaulieu. Ces derniers avaient d’autres engagements professionnels et personnels importants. Ils reprendront leur place respective en temps et lieu.

C’est donc Claudine Bourdage, de Jonquière, et Ovide Coudé, de Sainte-Rose-du-Nord, qui ont rejoint le reste de la formation composée de Sébastien Savard, David Simard et des Almatois Benoit Girard et Charles Gagnon-Gilbert.

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