Culture

Temps de lecture : 1 min 38 s

Un premier roman signé Nathalie Laroche

Yohann Harvey Simard
Le 19 janvier 2021 — Modifié à 15 h 48 min le 19 janvier 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le jeu en aura valu la chandelle, puisque c’est au terme de nombreux efforts que Nathalie Laroche, native de Chambord, publiera son premier livre. Un hymne à l’espoir, à la résilience et à l’amour, voilà ce que l’on découvre au fil du récit de la petite fleur de l’Ouiatchouan.

« C’est probablement mon cheminement un peu hors normes qui m’a amené à raconter une histoire comme celle-là. J’ai été garde forestière, mesureur, j’ai travaillé dans un moulin à scie avec 101 gars. Je pense que je voulais donner une espèce de « boost » aux femmes », affirme Nathalie Laroche.

Tout juste publié aux éditions Log N Inc, Marguerite « la petite fleur du l’Ouiatchouan » relate l’histoire inspirante d’une jeune fille pour qui la vie n’est pas toujours clémente.

L’histoire débute en 1902 alors que la protagoniste emménage dans un Val-Jalbert en plein essor. Son père vient de décrocher un poste de surintendant au moulin à pulpe qu’on y a récemment inauguré. Or, cet homme, dont l’austérité n’a d’égale que la fureur, mène la vie dure à sa fille Marguerite.

Cela dit, si cette dernière est en proie à une vie familiale peu enviable, elle sera tout autant victime de l’époque qui est la sienne : une époque où le patriarcat et l’Église font foi de tout. Ainsi, la ténacité de la jeune fille qui cherche à s’épanouir sera mise à rude épreuve. Mais comme le souligne l’auteure, Marguerite « est un être de bonté à qui la vie amène de belles choses malgré la misère et les difficultés ».

Détermination

Nathalie Laroche débute l’écriture de son roman en 2002. Cependant, elle doit rapidement mettre le projet sur pause pour des raisons professionnelles. En 2018, lorsqu’elle revient à la charge pour faire éditer son manuscrit, elle se bute d’abord à plusieurs refus.

« On me disait toujours que l’histoire était bonne, mais qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire », affirme l’auteure.

Le fait est que la dyslexie dont elle est atteinte lui cause plusieurs inconvénients relativement à l’écriture.

Avec détermination, elle ne lâche rien et renvoie à nouveau son manuscrit à plusieurs éditeurs un an plus tard. C’est alors qu’André M. Lépine des éditions Log N accepte de lui prêter main-forte. L’auteur et l’éditeur travailleront de concert jusqu’à l’édition du roman.

D’ailleurs, le duo s’attaquera bientôt à la réalisation du second tome de la vie de Marguerite.

 

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