Culture

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Vernissage à la Bibliothèque Georges-Henri-Lévesque de Roberval : des invités aux multiples talents

Le 26 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 26 juillet 2010
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La Bibliothèque Georges-Henri-Lévesque de Roberval présentait le 5 février dernier, les artistes qui égayeront ce lieu de culture pour les prochains mois.

Les 14 artistes du regroupement Maestria ont pris possession de tous les murs de la bibliothèque. La salle d'exposition, les murs de la bibliothèque et la vitrine Multi-Arts nous font découvrir les talents diversifiés de ce groupe. Que nous parlons de peinture à l'acrylique, à l'aquarelle, à l'huile, de pastel ou bien de sculpture, la Maestria est un regroupement d'artistes de grand talent. « Maestria signifie la maitrise des arts. Il s'agit d'une association régionale multidisciplinaire qui a acquis une notoriété en tant que référence dans le domaine des arts au Saguenay—Lac-Saint-Jean. Pour faire partie de la Maestria, il faut avoir été reconnu par nos pairs et par l'une de nos associations. C'est pour cette raison que notre groupe n'est pas plus populeux. Avec plus d'artistes, les choses seraient certainement plus compliquées. Il est rare que nous exposions tout le groupe en même temps, car cela demande du temps et un travail supplémentaire », mentionne la présidente Micheline Hamel.

Parmi les artistes de la Maestria, on retrouve l'artiste peintre de Sainte-Hedwidge, Michel Tanguay, mais également Armand Bergeron, Ginette Chavarie, Louizel Coulombe, Carole Desgagné, Hélène-Louise Falardeau, Micheline Hamel, Daniel Labelle, Jean-Marie Laberge, Sophie Lebeuf, Judith Tremblay, Martine Tremblay, Odet Tremblay et Lucie Lapointe.

Dans cette exposition intitulée « 14 inspirations en liberté », chaque artiste nous captive par leurs œuvres si différentes. Certains nous plongent dans une réalité déboussolante, alors que d'autres nous transportent dans un univers imaginaire qui nous semble palpable. Cette exposition vaut grandement le détour et sera présentée jusqu'au 8 avril.

Auteur coup de cœur

La Bibliothèque Georges-Henri-Lévesque a permis à sa fidèle clientèle de faire la découverte, et pour certain de redécouvrir, un auteur natif de la région, mais exilé. Guy Lalancette, un homme très coloré, était présent afin de faire la présentation de son quatrième roman intitulé « La conscience d'Eliah ».

Le livre sortie en 2009, est déjà inondé sous les éloges, comme les deux romans qui l'ont précédé soient, « Les yeux du père » et « Un amour empoulaillé ». « Je n'écris jamais de long roman. Je n'ai pas écrit « La conscience d'Éliah » comme mes autres romans. Les chapitres sont très courts. Ils se composent de deux à trois pages. Cela m'a permis de mettre seulement les informations essentielles. C'est le rythme que je désirais donner à ce roman. Les chapitres alternent les années. On passe de 1974 à 1963, pour revenir à 1974 et ainsi de suite. C'est la conscience d'Éliah qui est la narratrice de cette histoire », mentionne M. Lalancette.

Ce roman de type policier captera certainement l'attention de plusieurs. Écrit au ciseau à bois, les longues descriptions ont été retirées afin de n'avoir que les éléments essentiels au dénouement de l'histoire. « Dans mes romans, je parle seulement de ce que je connais. Comme le personnage principal, j'ai connu le pensionnat. Les émotions sont universelles. Par contre, les époques ne font que colorer les événements. Si on écrit avec cette pensée, il nous ait possible d'écrire à n'importe quel sujet », conclut l'auteur.

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