Culture

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Yves Potvin cultive l'art de la taxidermie

Le 26 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 26 juillet 2010
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Les 3 et 4 février, la mairie de Roberval était ouverte le temps d'un week-end afin de laisser place à un artiste de la municipalité. Pour la première fois, le taxidermiste robervalois, Yves Potvin, y exposait ses œuvres redonnant vie à des spécimens de la nature.

Le chasseur et ornithologue espère redonner à la taxidermie ses lettres de noblesse. Trop souvent, estime-t-il, les gens ont dénigré cette forme d'art. «Le problème, c'est que les gens dénigrent la taxidermie en pensant que ceux qui la pratiquent ne prennent pas soin de la nature. Ce n'est pas le cas. Il y a un respect de l'environnement et de l'animal en taxidermie, tient-il à préciser. Moi, j'essaie de redonner à l'animal son milieu naturel et son environnement compte pour beaucoup. C'est un art qui se rapproche beaucoup de l'environnement.»

L'exposition de M.Potvin s'intitulait «Nature sans frontières» et mettait en vedette des oiseaux. En plus de redonner vie à des sarcelles, des canards ou autres jolies créatures d'ici et d'ailleurs, il crée des horloges, grave des miroirs et décore chacune de ses œuvres d'un décor décrivant l'environnement des animaux mis en valeur.

M.Potvin devrait faire parler de lui au cours des prochains mois, avec le projet d'agrandissement de la bibliothèque Georges-Henri-Lévesque qui est actuellement dans l'air, car il a eu la chance de se voir proposer de créer des œuvres pour ce lieu.

Par cette exposition, l'artiste souhaitait avant tout prendre contact avec la population et saisir leur intérêt et leur goût pour la taxidermie. «Cette exposition constituait une sorte de test. Je veux voir si les gens sont captivés par cet art qui est très spécifique, confie M.Potvin. Je touche à beaucoup de choses et je veux savoir ce qui intéresse les gens.»

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