Économie

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Atelier d’armoire Simard investit plus de 400 000 $

Yohann Harvey Simard
Le 08 juillet 2021 — Modifié à 19 h 20 min le 08 juillet 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Atelier d’armoire Simard à Saint-Félicien investit plus de 400 000 $ dans ses nouvelles installations situées à l’entée de Saint-Félicien, à côté de Pavex.

Ce nouvel investissement permet aussi à Atelier d’armoire Simard de moderniser ses équipements de conception et de fabrication. Spécialisée dans la fabrication de cuisines et de salles de bain, l’entreprise répond ainsi à une demande sans cesse croissante dans le domaine de l’ébénisterie. Sa clientèle est à 90 % résidentielle.

Jean-Guy Simard a fondé son entreprise en 2006, à partir de la résidence familiale du Chemin de la Pointe. Après 15 années, l’espace pour les équipements et pour les ébénistes manquait de plus en plus. Pour poursuivre sa croissance et répondre à la demande, ce déménagement ayant pignon sur rue était devenu impératif. Le personnel a intégré les nouveaux locaux, il y a moins de deux semaines.

« On a plus que quadruplé notre espace et cela permet aussi d’entrer de nouvelles machines à la fine pointe de la technologie. On travaille aussi beaucoup mieux quand on a l’espace nécessaire », fait valeur le propriétaire.

La nouvelle salle de montre, beaucoup plus vaste et moderne, commence à prendre forme.

Une affaire de famille

Atelier d’armoire Simard, c’est en bonne partie une entreprise familiale. Jean-Guy Simard a intégré depuis 3 ans son fils Benoît, 22 ans, qui après avoir suivi une formation comme charpentier-menuisier possède aujourd’hui des parts dans l’entreprise.

Sa fille Maude, 20 ans, suit un cours pour devenir dessinatrice d’intérieur ou designer. Elle rejoindra par la suite l’équipe.

Jean-Guy Simard a été auparavant soudeur, pendant 13 ans, et a travaillé sur les chantiers de construction 7 années. L’ébénisterie l’a toujours attiré. Il compte sur une valeur sûre en la personne de Bruno-Pierre Lalancette, ébéniste qui est à ses côtés depuis les tout débuts de l’entreprise. Avec la comptable, c’est une équipe de cinq employés.

Jean-Guy Simard fait face lui aussi à la réalité de la pénurie de main-d’œuvre. Avec une croissance annuelle de l’ordre de 25 %, son entreprise aurait besoin de deux autres ébénistes et fait présentement des démarches pour en recruter.

Par ailleurs, la pandémie, loin de ralentir les affaires, n’a fait que rehausser les commandes.

« Les gens en ont profité pour faire des rénos, mais je m’attends à une stabilité dans la prochaine année », analyse Jean-Guy Simard.

 

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