Mercredi, 24 avril 2024

Économie

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Important contrat au palais de justice de Roberval

Yohann Harvey Simard
Le 26 février 2021 — Modifié à 20 h 02 min le 26 février 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Construction Bon-Air de Saint-Félicien a décroché un contrat de 2,7 M$ dans le cadre des travaux d’agrandissement du palais de justice de Roberval.

Concrètement, l’entreprise réalisera l’aménagement intérieur du bâtiment, à l’installation des poutres d’acier pour les divisions, la construction des murs, l’isolation et la pose du gypse.

« C’est un bon contrat de 15 000 heures qui s’échelonnera sur plus d’un an. Nous devrions avoir 5 à 6 travailleurs sur place et on pourrait atteindre 15 pour les périodes de pointe », précise le vice-président, Alain Cayouette.

Les travaux devraient débuter au début du mois d’avril. L’entreprise qui compte 150 employés devra embaucher quelques travailleurs pour répondre à la demande.

« Ce n’est pas spécifiquement pour ce contrat-là, mais pour combler nos besoins. Nous connaissons une très grosse année et je suis obligé de refuser des jobs, car nous avons suffisamment d’ouvrage. »

Alain Cayouette signale que les particuliers doivent se prendre tôt pour contacter des entrepreneurs s’ils veulent faire effectuer des travaux de rénovation ou de construction. La demande est très forte. Aussi, les gens devront s’attendre à payer plus cher, car le prix du bois a doublé et même triplé pour certains types de bois d’œuvre.

« Pour de la simple latte qu’on payait 90 cents, là elle est rendue à 3,94 $. Pour l’acier, on note une augmentation de 30% en l’espace de quelques mois. »

Peu d’entreprises régionales

Construction Bon-Air est l’une des quelques entreprises régionales qui ont jusqu’à maintenant décroché un contrat pour la rénovation du palais de justice évaluée à 66 M$.

Selon les contrats répertoriés sur le système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec, environ 30% des contrats auraient été octroyés à des entreprises régionales jusqu’à maintenant.

Selon les informations obtenues, certaines entreprises décideraient tout simplement de ne pas soumissionner en raison de la complexité de travailler avec la Société québécoise des infrastructures, le gestionnaire du chantier.

Par contre, même si des entreprises de l’extérieur de la région sont sélectionnées, elles se doivent d’engager des travailleurs de la région afin de respecter le décret de la construction.

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