Économie

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Le désengagement d'Air Canada peut-il profiter à la desserte aérienne de Roberval?

Serge Tremblay
Le 13 août 2020 — Modifié à 16 h 32 min le 13 août 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Le maire de Roberval, Sabin Côté, estime que la décision d’Air Canada d’abandonner des liaisons aériennes au Québec ouvre la porte à la concrétisation du projet de desserte aérienne pour relier Roberval-Alma-Montréal.

«On l’a vu, le gouvernement a annoncé ses couleurs et estime que la création de coopératives est la formule la plus viable. C’est exactement ce que nous avons mis en place avec Air du Lac-Saint-Jean », mentionne-t-il.

Évidemment, la mise en place de la coopérative et la recherche de membres est un peu sur la glace depuis le début de la pandémie.

« C’est inévitable! Mais quand la situation va revenir à la normale, il sera temps de mousser nos services de transports. Les gens vont peut-être être tannés de tenir des rencontres virtuelles et devront voyager pour raisons d’affaires. Et le tourisme international devrait aussi redémarrer. »

Subvention

Le comité de mise en œuvre de la coopérative espère recevoir une aide financière d’environ 1 M$ de la part du gouvernement provincial. En parallèle, elle doit récolter 250 000 $ par l’entremise du recrutement de membres.

TREQ

Le comité a rencontré récemment les responsables derrière le projet de la Coopérative de transport régional du Québec (TREQ) qui vise à combler le trou laissé par l’abandon de liaisons aériennes par Air Canada pour évaluer un partenariat potentiel.

Selon Serge Larivière et Éric Larouche, le transport aérien est sous-exploité au Québec en raison d’une offre déficiente. TREQ viendrait répondre à cette problématique en offrant des vols à prix aussi bas que 276 $ pour un aller-retour Bagotville-Montréal.

« Ils ont un projet qui vise à remplir d’assez gros avions. Il n’est pas prévu qu’il desserve nos aéroports, mais il y a peut-être du maillage possible. Ce qui est intéressant de voir, c’est que ça bouge et que des gens d’affaires se mobilisent pour offrir un service de qualité et surtout à faible coût ».

Selon Sabin Côté, le prix du billet sera le nerf de la guerre.  Si le prix est raisonnable, les gens vont préférer prendre l’avion plutôt que d’utiliser leur voiture pour se rendre à Montréal.

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