Économie

Temps de lecture : 1 min 36 s

Tout a changé après un contrat pour Hydro-Québec

Yohann Harvey Simard
Le 12 mars 2021 — Modifié à 20 h 32 min le 12 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

C’est grâce à l’ouverture démontrée par Hydro-Québec en 1995, qu’Iso-Logik a pu prendre de l’expansion.

« J’ai été contacté par une responsable d’Hydro-Québec qui m’a invité à soumissionner sur un contrat à la Baie James, car elle voulait faire affaire avec des entreprises régionales plutôt que de Québec et de Montréal. Je me suis dit pourquoi pas », mentionne Jean Doucet, qui est bien heureux que son fils ait pris la relève de l’entreprise.

Toujours soucieux du travail bien fait, il n’a pas eu peur de faire ce premier contrat à la Baie James qui nécessitait beaucoup de préparation, car il se devait d’avoir tout le matériel nécessaire pour faire le travail à plus de 19 heures de route de Saint-Félicien.

« Et depuis, nous sommes devenus parmi les 5 meilleures entreprises de confiance en isolation pour Hydro-Québec en raison de la qualité de notre travail. Et on n’a pas arrêté depuis ce premier contrat. »

Ainsi l’entreprise a pris de l’expansion en achetant de nouveaux camions-usines et a réalisé des contrats partout au Québec.

« Nous avons dû investir et embaucher pour répondre à la demande. Au début, je devais travailler les fins de semaine pour les contrats à Saint-Félicien pour ne pas perdre ma clientèle tout en travaillant dans le Nord. Je n’ai pas chômé. »

Fierté d’avoir une relève

C’est la rigueur de Jean Doucet qui a fait la marque de commerce d’anciennement Isolation uréthane Saint-Félicien.

« Quand j’ai travaillé en foresterie pour les Laberge, j’ai appris l’importance du travail bien fait. Quand j’ai acheté l’entreprise à Robert Gagnon, il m’a aussi transmis les mêmes exigences. »

Jérôme, qui a pris les rênes de l’entreprise en 2014, poursuit dans cette voie.

« Il a commencé jeune à travailler dans l’entreprise durant les vacances d’été. J’ai eu de la misère à lui faire terminer son secondaire 5, tant il voulait joindre l’entreprise! Quand il était jeune, il disait à ses professeurs que plus tard il voulait souffler de l’uréthane comme métier. »

Jean Doucet aura prochainement 65 ans, il va donc prendre sa retraite à la fin de l’année.

« Je suis très heureux qu’il ait pris la relève et qu’il poursuive dans ce domaine qui n’est pas facile. C’est très exigeant physiquement. Il faut se maintenir en forme, mais l’âge nous rattrape. Je peux quitter, car je sais que l’entreprise est entre bonnes mains », lance le passionné de vélo.

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