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JUSTICE. André Gagnon devra purger une peine d’emprisonnement de quatre mois pour avoir abusé sexuellement d’un jeune homme ayant une déficience intellectuelle. Au moment des actes, l’accusé était en position d’autorité.
Les événements reprochés à Gagnon remontent au printemps 2014. Il avait amené la victime à son chalet, à Chambord, afin qu’elle se repose. Il faut dire qu’à ce moment, André Gagnon était responsable d’une résidence du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Lorsque le jeune homme était au lit, Gagnon est allé le retrouvé et a posé des gestes de nature sexuelle. Lors de son passage devant le tribunal, André Gagnon avait reconnu sa culpabilité.
Selon le Quotidien, l’avocat de la défense suggérait une peine de 12 mois en collectivité, alors que la Couronne réclamait six mois de prison ferme.
Rappelons qu’André Gagnon a également été reconnu coupable, en mars dernier, d’avoir violenté une personne handicapée dont il était responsable. Il avait alors écopé d’une peine de trois mois d’emprisonnement à purger en collectivité.
TC Media
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