Faits divers

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Barricadé durant plus de 16 heures: l'individu maîtrisé par les policiers

Le 23 juillet 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 23 juillet 2016
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OPÉRATION. Deux semaines jour pour jour après que Simon Simard ait été abattu par les policiers après les avoir tenus en haleine durant 16 heures, la même histoire s'est répétée à Chicoutimi à une exception près: cette fois, l'individu barricadé a daigné se rendre aux forces de l'ordre, évitant ainsi l'affrontement.

C'est vendredi soir, vers 23h, que les policiers se sont rendu sur la rue Hemingway, à Chicoutimi, où l'homme d'une trentaine d'années s'était barricadé dans la résidence de sa mère.

« Les policiers sont arrivés sur place et se sont aperçus que l'homme était armé. Un périmètre de sécurité a été établi », a expliqué Jean Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec. Celle-ci avait été appelée sur les lieux peu après minuit.

Une dizaine de résidences ont été évacuées par les policiers par mesure de sécurité.

Plus de peur que de mal

Selon les informations obtenues par TC Media, l'individu n'avait pas le droit de se trouver chez sa mère au moment de l'événement. Il possèderait aussi des antécédents en matière de violence et de drogues.

Après une matinée de siège sans trop d'agitation, du moins, de ce qu'il était possible de voir de l'endroit où la presse pouvait patienter pour la suite des choses, vers 14h, cinq détonations ont été entendues.

Selon M. Tremblay, il s'agissait en fait de pétards assourdissants ou balles à blancs, utilisés afin de faire réagir l'homme barricadé.

Le porte-parole de la Sûreté du Québec a précisé qu'un contact avait été établi au courant de l'après-midi avec le forcené.

« On a eu ce que l'on pourrait appeler une fenêtre d'opportunité. On a été en mesure d'approcher l'individu et de le maîtriser de façon sécuritaire et sans blessure », a souligné M. Tremblay, qui a ajouté qu'aucun coup de feu n'a été tiré.

Peu avant l'arrestation de l'homme, un de ses grands amis, le boxeur Francy Ntetu s'est présenté sur place pour offrir son aide aux policiers et pour tenter de discuter avec l'individu.

Une fin heureuse en soi

L'individu devait être transporté à l'hôpital de Chicoutimi. « Pour nous, c'est une fin heureuse en soi, évidemment, ç’a été très long, mais le fait que l'individu ait été sorti sans blessure, c'est pour nous un gain », a conclu M. Tremblay.

L'enquête sera confiée au service de Sécurité publique de Saguenay.

Ajoutons que de quarante à cinquante policiers ont été dépêchés sur les lieux tout au long de l'opération.

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