Faits divers

Temps de lecture : 1 min 10 s

Conduire malgré une forte médication: Un privilège à revoir?

Le 19 mars 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 19 mars 2015
Par

ACCIDENT. Une violente collision survenue le 9 août 2014 sur le boulevard Marcotte à Roberval, et ayant fait trois morts, relance le débat sur la pertinence de permettre à des gens âgés et sous importante médication de conserver le droit de conduire. C’est ce qui ressort du rapport d’investigation du coroner, le Dr Carol Gagné, sur cet accident.

En fin d’après-midi du 9 août 2014, un véhicule conduit par une dame de 79 ans sous importante médication a soudainement dévié de sa voie pour emboutir un véhicule circulant en sens inverse. La conductrice de 79 ans lorence Bélanger ainsi que son conjoint sont décédés des suites de cet accident, tout comme la jeune femme de 19 ans Roxanne Brassard qui était au volant du véhicule circulant en sens inverse.

Le rapport du coroner fait état de plusieurs pathologies importantes dont souffrait la dame de 79 ans F. Elle devait en outre prendre une lourde médication constituée d’une quinzaine de produits différents.

« Ce triste accident, après réflexion, remet en cause la légitimité de laisser aux gens âgés et gravement malades, devant prendre beaucoup de médicaments pour leur état de santé, de conserver le privilège d’avoir un permis de conduire », peut-on lire dans le rapport.

Quant aux causes de l’accident, deux hypothèses sont émises. Dans un premier temps, il pourrait s’agir d’un malaise cardiaque puisque la dame souffrait de diabète et il est connu que les patients diabétiques fassent parfois un infarctus du myocarde silencieux.

La seconde hypothèse veut que la conductrice ait pu s’endormir au volant. Celle-ci souffrait d’insomnie au moment de l’accident et il était connu qu’elle s’était déjà endormie au volant de son véhicule par le passé. —S.T.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES