JUSTICE. Le sexagénaire Serge Lamontagne a plaidé coupable aux chefs d’accusation de possession de pornographie juvénile, de distribution et de leurre informatique, ce midi au palais de justice de Chicoutimi.
La perquisition, lors de l’arrestation du Jonquiérois en février 2015, a permis de saisir 314 fichiers d’images de pornographie juvénile, 78 fichiers de films, en grande majorité de jeunes filles âgées de 1 à 12 ans.
« Même si on parle de 314 fichiers d’images, d’autres ont laissé des traces sur l’ordinateur, mais ils ne sont pas accessibles parce qu’ils ont été supprimés. En ce qui concerne le leurre informatique, monsieur procédait de la même façon par le biais de conversations sur Skype. Il rentrait en communication avec des jeunes âgées de 10 et 11 ans en leur demandant ce qu’elle faisait, si elle avait une webcam, si elle pouvait se mettre nue et leur demandait aussi si elle avait une petite sœur », a raconté le procureur de la Couronne, Me Michaël Bourget.
Les représentations sur sentence auront lieu le 27 janvier 2017. Le juge Paul Guimond a demandé un rapport présentenciel ainsi qu’une évaluation sexologique de Lamontagne qui ne possède aucun antécédent judiciaire.
Jonathan Ouellet
Jonathan Ouellet, cet homme de 36 ans qui fait face à une vingtaine d'accusations, dont celles d’agression sexuelle avec menace d’utiliser une arme et agression sexuelle causant des lésions corporelles, de séquestration, de voies de fait armées et de menaces de mort, était de retour en Cour pour son enquête préliminaire, cet après-midi.
Le juge Richard P. Daoust ayant prononcé une ordonnance de non-publication sur les faits et les noms de la victime et des témoins, le Journal n'est pas en mesure de vous raconter ce qui s'est passé.
L'accusé, qui a écouté très calmement, fixant le sol le plus souvent, a été cité à procès à la suite de cette procédure.
Rappelons que les événements sont survenus le 4 août 2015 dans le secteur des Terres battues à Saint-Jean-Vianney.
Quatre mois de prison
René Girard, 57 ans de La Baie, a écopé d’une peine de quatre mois de prison à la suite d’un vol à l’étalage d’une coquille Saint-Jacques d'une valeur de 9$.
Le juge Paul Guimond a pris le soin de préciser à l’accusé, qui possède de nombreux antécédents en la matière, que toutes les peines reçues antérieurement, dont neuf mois d'emprisonnement dans la société, n’ont pas eu d’effet dissuasif.
« De toute évidence, elles n’ont pas eu l’effet escompté, car vous récidivez continuellement. Cette peine de 4 mois est attribuée pour l’ensemble de votre œuvre et dans le principe de gradation des peines qui doit primer. »
En bref
Le prévenu Jean-Sébastien Gagnon, accusé de vols simples et de bris d'engagement n'a pas été en mesure de comparaître. Il a eu un malaise et il quitté le palais de justice sur une civière. Si sa condition le permet, il sera de retour en Cour mardi.
