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APPROCHE COMMUNE. Il y a de ces sujets qui touchent une corde sensible auprès de certains individus. Pour le maire de Roberval, Guy Larouche, c’est le dossier de l’Approche commune qui l’irrite au plus haut point.
C’est une réaction humaine typique. Lorsqu’on a des droits acquis, on tient à les garder. Nous avons toutefois choisi de vivre en société civilisée et régie par des lois et des tribunaux et dirigé par des politiciens.
Les tribunaux ont statué qu’il y avait eu des erreurs historiques et que les Premières nations bénéficiaient de certains droits ancestraux sur le territoire que nous partageons aujourd’hui. Nos gouvernements ont décidé de conclure un traité pour établir certaines conditions du partage du territoire.
La mise en place de ce traité signée il y a une dizaine d’années traine en longueur. Et tout ce qui traîne finit par se salir. Nous avons choisi de vivre en société civilisée. Trouvons donc une solution civilisée. Sinon, que nous reste-t-il? La désobéissance civile? La guerre? On voit ce que ça donne récemment dans des pays comme l’Ukraine et Israël qui vivent des situations bien plus dramatiques.
Et en ce qui concerne Guy Larouche, il devrait maintenir le silence radio dans ce dossier sensible. Il s’agit d’une qualité difficile à acquérir, mais nécessaire pour les politiciens : savoir parler quand il le faut.
Enfant abandonné
Pour ma part, le sujet qui touche ma corde sensible est les abandons d’enfants dans les automobiles par forte chaleur. Je ne peux pas comprendre ce qui passe dans la tête des parents. Ils sont parfois laissés de longues minutes, seuls, sans surveillance. Non seulement la chaleur est suffocante, mais les possibilités d’enlèvement sont multipliées. Ces parents ne songent pas une minute à laisser leur enfant seul à la maison. Alors, pourquoi le laisser seul dans l’auto?
Et que fait-on dans ce genre de dossiers? On donne une amende de 60 $ plus les frais. C’est le comble du ridicule. On soumet souvent le dossier au procureur qui, dans la plupart des cas, ne porte pas d’accusations puisque c’est trop dur à prouver.
Il n’y a pas de recettes miracles pour être parent. On apprend chaque jour et on élève nos enfants pour qu’ils acquièrent de bonnes valeurs. Nous faisons tout en notre possible pour qu’ils deviennent des adultes responsables. Mais lorsqu’en tant qu’adulte, on n’est pas en mesure de prendre nos responsabilités, qu’adviendra-t-il de ses enfants qui représentent notre avenir? Je suis sans mots…—
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