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ENVIRONNEMENT. Il faut le reconnaître, les militants de Greenpeace ont le courage de leurs convictions. Cette semaine, le directeur pour le Québec, Nicolas Mainville, s’est déplacé à l’assemblée générale annuelle à Saint-Félicien pour venir poser des questions.
Le message de Greenpeace ne trouve pas écho auprès de la majorité de la population. Pourquoi? Parce qu’il est difficile de discuter avec eux. Depuis 10 ans, on a réduit de beaucoup la possibilité forestière. Des aires protégées ont été ajoutées. Personne n’est fermé à ce qu’il y en ait davantage.
Pour ma part, je reconnais que Produits forestiers Résolu a fait beaucoup de travail pour redorer son image et s’impliquer dans les communautés. Beaucoup de chemin a été parcouru par rapport à l’ancienne AbitibiBowater.
L’ancien député Denis Trottier le répétait souvent : le bois est une ressource renouvelable. Les pratiques forestières ne sont plus ce qu’elles étaient il y a 50 ans. On respecte davantage l’environnement. C’est certain qu’une forêt fraichement coupé laisse un trou dans la nature, mais elle va se renouveler.
N’est-il pas préférable de consommer du bois que du plastique fabriqué à partir de pétrole? N’est-il pas préférable de construire en bois plutôt qu’en béton ou en ciment qui sont des industries qui produisent leur part de pollution? N’est-il pas préférable d’utiliser le bois plutôt que l’acier, qui est une ressource non renouvelable?
Là où Greenpeace a raison, c’est que l’Homme doit être prudent dans la gestion de ses ressources. Nous consommons à une vitesse effrénée et nous épuiserons les capacités de la planète d’ici quelques centaines d’années si on ne modifie pas nos modes de vie. Je crois que des pas dans la bonne direction ont été faits, mais il faut en faire plus.
Je l’ai dit et je le répète : dans le développement durable, il y a trois aspects, soit le social, l’économie et l’environnement. Il ne faut pas mettre de l’avant l’environnement à tout prix comme il ne faut pas non plus mettre de l’avant l’économie à tout prix.—
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