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BÉNÉVOLAT. Micheline Allard et Rita Fortin offrent quelques heures chaque semaine à la maison de soins palliatifs Le Havre du Lac. Ils sont plus d’une trentaine, comme elles, à œuvrer de près ou de loin avec les gens atteints de la maladie et leurs familles.
« Certaines personnes offrent quelques heures par semaine ou par mois. D’autres participent à des activités récurrentes une à deux fois par année. Nous avons toujours un besoin en bénévolat. Plus nous avons l’aide de bénévoles, plus nous pouvons doter Le Havre d’une âme, afin que les gens qui le fréquentent s’y sentent comme à la maison. Que ce soit à la cuisine, pour l’entretien des parterres ou aux soins, bref, il y a une multitude de possibilités », mentionne Caroline Girard, responsables des bénévoles.
Une mission de vie
Micheline Allard vient servir le repas les lundis soirs et fait les reçus pour les dons. Pour elle, c’est une façon de redonner ce qui lui a été donné alors que sa sœur était admise au Havre du Lac : « J’ai toujours apprécié ce que les gens du Havre ont fait pour ma sœur et la famille. C’est un endroit chaleureux et le personnel est très gentil. Il y a quelque chose de familial où l’on se sent écouté et compris. Un an, après le décès de ma sœur, j’ai donné mon nom afin de faire du bénévolat », affirme la bénévole.
Rita Fortin a déjà travaillé au Havre du Lac. Cette dernière a également fait beaucoup d’accompagnement à domicile avant d’agir comme bénévole au Havre : « L’automne dernier, je suis venu donner mon nom afin de faire du bénévolat, car je pensais que je pouvais apporter encore des choses. Il n’y a pas qu’aux malades à qui nous apportons du bien, il y a également les familles. Il ne faut pas faire grand-chose pour apporter du bonheur et du réconfort. Tout est pensé pour le bien-être des familles, l’apport des bénévoles ne fait que rendre ce moment de leur vie plus facile. Peu importe le service que nous rendons, il y a toujours une personne ici qui va l’apprécier. On ressort toujours avec l’émotion du devoir accompli », souligne Mme Fortin.
Les deux dames n’ont pas de mot pour exprimer ce que le bénévolat leur apporte. Bien que les mourants ne soient pas en mesure de leur exprimer leur reconnaissance, Rita Fortin mentionne que le non verbal des usagers est communicatif.
L’étape du deuil pour les familles est également beaucoup plus simple à traverser, car elles ont été réconfortées tout au long du processus de fin de vie par le personnel médical, mais également les bénévoles.
Du bénévolat à tous les goûts
Le Havre du Lac est un projet de communauté pour Caroline Girard, plus nombreux sont les bénévoles, plus la maison de soins palliatifs prend sa place dans la MRC du Domaine-du-Roy : « Chaque bénévole vient mettre sa touche et sa couleur au Havre par leurs actions. Qu’on parle de l’entretien des parterres, de l’entretien du bâtiment, des décorations, etc. il y a définitivement une place pour chacun. C’est une véritable maison, qui demande de l’entretien, et pour cela, nous avons besoin de bénévoles », précise Mme Girard.
« Il y a plusieurs personnes à leur retraite, qui n’osent pas sortir offrir donner de leur temps ou qui ne savent pas comment. Il y a mille et une manières d’y parvenir au Havre du Lac. Ce n’est qu’un exemple, mais bientôt nous confectionnerons des cartes. Si des gens aiment bricoler, ils pourraient se joindre à nous », mentionne Mme Rita.—
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