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RELATIONS. Les relations entre les dirigeants de Roberval et Mashteuiatsh ne sont toujours pas aussi cordiales qu’elles l’ont déjà été, mais des pas ont au moins été franchis vers une reprise d’un dialogue vers une meilleure harmonie.
On ne se le cachera pas, il y a toujours des tensions qui existent ponctuellement entre les deux communautés. Le fait que les autochtones ne paie pas de taxes est une source de jalousie constante de la part de la communauté blanche. C’est un vieux principe de la Loi sur les Indiens. Après tout, ce sont nos ancêtres qui en ont décidé ainsi, alors on a que nous à blâmer!
Cette histoire aura au moins eu le mérite de nous faire prendre conscience à quel point nous avons tout à gagner à maintenir des relations harmonieuses. C’est certain que ce ne sera pas facile tous les jours. Y a-t-il encore des irritants? Oui, notamment la question du traité de l’Approche commune. Les longs délais amènent de l’impatience, l’incompréhension et incertitude des deux côtés.
Un dialogue est nécessaire et l’ouverture démontrée par Roberval et Mashteuiatsh est tout à leur honneur. La possibilité, comme vous le dévoile L’Étoile du Lac, de créer un partenariat économique entre la MRC et Mashteuiatsh est aussi un gage d’avenir.
Espérons que le tout se fasse de façon harmonieuse. Et ne nous mettons pas la tête dans le sable. Il y aura encore des heurts. On le voit à la lecture des commentaires acrimonieux sur le web. C’est comme une bonne vieille chicane de voisins. Toutefois ici, Roberval et Mashteuiatsh ne peuvent pas déménager pour régler le problème. Ils devront dénouer eux-mêmes le litige.
Greenpeace
N’invitez pas à une même table le pdg de Produits forestiers Résolu, Richard Garneau, et le porte-parole du Québec de Greenpeace, Nicolas Mainville pendant la période des fêtes.
Rappelons d’abord que, il y a quelques années, PFR et Greenpeace avaient tous deux signés l’Entente sur la forêt boréale. Il s’agissait d’un pas intéressant pour gérer la forêt de manière durable.
Mais, le tout s’est envenimé lorsque Greenpeace a accusé PFR de violer l’entente en affirmait qu’elle coupait un secteur protégé. Greenpeace a d’ailleurs dû démentir ce qui a mené à une poursuite de 7M$ de Produits forestiers Résolu.
Greenpeace a raison lorsqu’elle dit que Produits forestiers Résolu a perdu son certification FSC, une norme très sévère qui est maintenant demandée par plusieurs clients pour démontrer qu’ils ont de bonnes pratiques environnementales. La compagnie de même que le gouvernement du Québec, qui est aussi gestionnaire de la forêt québécoise, n’ont pas réagi assez rapidement dans ce dossier.
Alors, on en est là, à réparer les pots cassés et à réconcilier l’irréconciliable…—
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