Des retrouvailles journalistiques à Roberval

Par Daniel Migneault
Des retrouvailles journalistiques à Roberval

<![CDATA[

Plusieurs journalistes qui ont œuvré au Lac-Saint-Jean ont marqué la petite histoire régionale au fil des années. Le 6 mars dernier, une dizaine d’anciens membres du défunt Cercle de presse de Roberval se sont réunis pour ressasser quelques souvenirs.

Parmi ceux-ci, notons Jean-Claude St-Pierre (L’Étoile du Lac et CHRL-FM), Jacques Girard (Le Quotidien), Jean-Pierre Larouche (L’Étoile du Lac), Claude Côté (Le Soleil et Le Quotidien) et plusieurs autres.

Le Cercle de presse du comté Roberval a été fondé en 1969. Il a tenu des activités régulières pendant une vingtaine d’années avant de s’éteindre en 1989. La rencontre de 2009 est une occasion de célébrer le 40e anniversaire de l’organisme.

Au fil des années, le Cercle de presse aura permis aux journalistes de partager leur réalité particulière. Il y avait également l’organisation annuellement des prix Poisson qui avaient pour but de rendre hommage aux personnalités politiques du comté s’étant distinguées pendant l’année en cours. Par exemple, le prix « Ouananiche » était accordé à l’individu le plus combattant, tandis que le prix « Doré » était remis au plus combattu.

Changements au fil du temps…

Ces retrouvailles auront permis à plusieurs de se remémorer quelques souvenirs : « Le métier a beaucoup changé au fil des années, raconte Claude Côté. C’était plus facile d’obtenir des exclusivités. Aujourd’hui, c’est l’instantanéité qui prime. » « Les journalistes étaient plus près des hommes publics, estime Jean-Claude St-Pierre. Il y avait une relation de proximité plus importante que nous développions. Le nombre de plates-formes pour transmettre l’information était aussi plus limité. »

Pour sa part, Jean-Pierre Larouche a passé une trentaine d’années comme journaliste à L’Étoile du Lac. Ce métier aura profondément marqué sa vie. « L’Étoile du Lac a été une bonne partie de ma vie, se rappelle M. Larouche. Le journal a subi plusieurs transformations au cours des années, mais je ne regrette absolument rien. Le journaliste transmet l’information et peut même dénouer des dossiers. C’est le plus beau métier du monde. »

]]>

Partager cet article