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AFFAIRES. Avez-vous déjà rêvé de devenir entrepreneur? Plusieurs répondront peut-être oui dans leur for intérieur, mais jamais ils n’oseraient le dire et/ou franchir le pas nécessaire. Les choses semblent toutefois en train de changer, ce qui est prometteur pour l’avenir du Saguenay—Lac-Saint-Jean.
Selon les chiffres de la Fondation de l’entrepreneurship, en 2009, seulement 7,1% des Québécois avaient l’intention de se lancer en affaire. En 2015, la proportion est rendue à 20,1 %. Il y a aussi 36,6 % des jeunes de 18 à 34 ans qui sont tentés par l’entrepreneurship.
La proportion est moins élevée au Saguenay—Lac-Saint-Jean à 15 %. Mais, les entrepreneurs passent de la parole aux actes dans une proportion supérieure à 55 %, un des meilleurs du Québec.
Le rapport contient plusieurs signes encourageants. Personnellement, j’admire ceux qui prennent le risque de se lancer en affaires. Car des risques, il y en a et l’échec est une possibilité. J’admire encore davantage ceux qui décident de ne pas abandonner, de se relever et d’essayer autre chose. C’est l’essence même de l’entrepreneuriat.
Des émissions comme Dans l’œil du dragon nous présentent un beau portrait de l’entrepreneurship. Ça ne peut pas nuire non plus.
De l’aide
L’étude de la Fondation de l’entrepreneurship mentionne les différents obstacles, notamment l’accès au capital. Avec les changements en profondeur que vivront les CLD, on peut se demander si les futurs entrepreneurs trouveront les ressources nécessaires pour aller de l’avant avec leur projet. C’est un pari risqué.
Alain Bouchard d’Alimentation Couche-Tard a su créer un empire avec les dépanneurs. Son entreprise s’étend maintenant jusqu’aux États-Unis. Il plaide pour un retour d’économie dans les écoles secondaires. Ça presse!
Car, les concours en entrepreneuriat, c’est bien beau. Mais, il faut aussi être capable de gérer notre argent et bien le gérer. Et on le voit très bien, plusieurs en sont incapables. Tout avoir maintenant hypothèque l’avenir.
Une économie forte
Mais bien sûr, pour avoir des entrepreneurs, ça prend aussi des gens qui travaillent. Les PME sont primordiales, mais la grande entreprise est encore nécessaire. Espérons qu’on réussira à régler une fois pour toute la question de la norme FSC pour assurer un avenir à la foresterie. Présentement, c’est certainement un frein.
Car, ce que l’étude mentionne également, c’est que certaines personnes qui rêvent d’entrepreneuriat pourraient démarrer leur entreprise dans une autre région.—
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