<![CDATA[
RENTRÉE SCOLAIRE. Enfin… C’était une nouvelle attendue depuis longtemps. La chute de la clientèle scolaire a pris fin à la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets. Il faut maintenant espérer que la tendance perdure.
Car s’il y a une chose que les dirigeants ne peuvent pas contrôler, c’est bien la démographie! Depuis quelques années, on perçoit un « mini bébé-boom ». Les élèves du creux de vague de la fin des années 90 quittent maintenant vers le cégep. Et il faut demeurer prudent. Les chiffres prévisionnels font état d’une hausse de seulement 9 personnes. On parle davantage de stabilisation pour l’instant.
En entrevue avec TC Media, le président sortant de la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets, Rémi Rousseau, s’est réjoui des décisions prises pour le maintien des écoles de village. Une école est un élément clé pour maintenir la vitalité d’un milieu. On n’a qu’à penser à La Doré qui multiplie les efforts pour attirer de jeunes familles. Ce serait beaucoup plus difficile sans école. Avec près d’une centaine d’élèves, l’école Maria-Goretti s’en sort avantageusement.
Cependant, il y a des écoles où on compte moins de 50 élèves. Dans un contexte de coupes budgétaires, pourra-t-on maintenir ces actifs? Il y a un seuil critique à ne pas franchir. Pour l’instant, croisons-nous les doigts pour que la bonne santé de nos écoles se poursuivent.
Moins de livres
Décidément, le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, a le don de se mettre les pieds dans les plats. Le gouvernement a demandé aux commissions scolaires de réduire leurs dépenses. Parmi les suggestions, on retrouve notamment la diminution d’achats de livres dans les bibliothèques.
M. Bolduc a alors déclaré que les jeunes n’en mourraient pas s’il y avait moins de livres dans les écoles. Yves Bolduc n’est pourtant pas un nouveau venu en politique, mais il se comporte comme tel.
Il y a une manière de dire les choses et c’est encore plus vrai en politique. « La lecture chez les jeunes est très importante. Nous souhaitons que les commissions scolaires fassent tout en leur possible pour maintenir des bibliothèques scolaires de qualité malgré les coupures de dépenses qui doivent être réalisées. Les enseignants ont aussi un rôle important pour valoriser la lecture que ce soit à la bibliothèque scolaire, la bibliothèque municipale ou à la maison. »
Voici une réponse de politicien. En gros, cela veut dire qu’il y aura peut-être des coupures, mais que le budget ne sera pas réduit à zéro.
Sa défense a été tout aussi lamentable. Il demande maintenant aux commissions scolaires de ne plus couper dans l’achat de livres après leur avoir permis. M. Bolduc tente de faire porter l’odieux de la décision aux commissions scolaires qui auront emprunté ce chemin.
Pour emprunter un terme désormais banni de l’Assemblée nationale, le ministre joue à la girouette.—
]]>