L’Auberge de l’amitié signe un courrier du coeur dans L'Étoile du Lac

Par Daniel Migneault

<![CDATA[

L’Auberge de l’amitié de Roberval aide les femmes et enfants victimes de violence depuis maintenant 33 ans. Même après tout ce temps, il reste toujours du chemin à parcourir afin de faire connaître l’organisme et sa mission.

Une nouvelle chronique sera lancée dans le journal L’Étoile du Lac à compter du 7 mars. Prenant la forme d’un courrier du cœur, les intervenantes répondront aux questions qui leur sont adressées. Ou encore, elles s’inspireront de situations réelles qu’elles ont rencontrées.

« L’Auberge de l’amitié aide les femmes et les enfants victimes de violence conjugale, mais il y a plus. Il y a plus d’un type de violence : l’intimidation, la violence économique faite aux années, la violence psychologique. Il faut sensibiliser la population et la chronique dans L’Étoile du Lac va nous permettre de mener à bien notre mission de prévention », mentionne l’intervenante Susy Côté.

L’Auberge de l’amitié a hébergé 69 femmes et 49 enfants au cours de la dernière année. L’équipe a tout de fois réalisé quelque 1000 interventions. C’est donc toujours une problématique préoccupante de nos jours.

« Ce n’est pas mieux, ni pire qu’avant. On remarque toutefois que le seuil de tolérance est moins élevé, qu’elles ont tendance à demander de l’aide plus tôt, qu’elles n’acceptent plus une situation pour le meilleur ou pour le pire », affirme la coordonnatrice de l’Auberge de l’amitié, Caroline Goulet.

C’est toujours un défi de faire connaître la mission de l’Auberge de l’amitié. Susy Côté et Caroline Goulet soulignent que l’appellation « maison pour femmes battues » est à proscrire.

« Il y a cinq sortes de violence. La violence physique n’est plus en tête de lice. Les agresseurs utilisent davantage la violence psychologique auprès de leurs victimes », explique Susy Côté.

« Il ne faut pas banaliser la violence. Il y en a tellement partout autour de nous que notre seuil de tolérance a augmenté. Mais, il faut démystifier ce tabou. Ça prend beaucoup de courage pour venir chercher de l’aide », conclut Caroline Goulet.

]]>

Partager cet article