<![CDATA[
La marche est un sport de plus en plus pratiqué au Québec. De plus en plus de sentiers sont implantés, certains sur de courtes distances et d’autres sur de plus longue. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, le sentier Notre-Dame de Kapatakan, surnommé le petit Compostelle, nous donne la chance de découvrir notre région sous des angles nouveaux.
« Pendant plusieurs années, je marchais deux fois par année Compostelle en Europe. J’ai donc voulu recréer quelque chose de similaire ici dans notre région. Pour un pèlerinage, il est essentiel de réunir deux vierges. Nous avons donc décidé de lier le Cap Trinité (Notre-Dame-du-Saguenay) et l’Ermitage Saint-Antoire de Lac-Bouchette (Notre-Dame-de-Lourdes). Depuis près de 10 ans, et après des hauts et des bas, toute l’équipe est heureuse du travail accompli », souligne Sylvie Cimon, présidente du conseil d’administration et fondatrice.
Un projet rassembleur
« Ils sont rares les projets qui unissent le Saguenay et le Lac-Saint-Jean. Celui-ci s’est avéré des plus unificateurs. Tous les membres ont le Kapatakan dans le cœur et dans l’âme. La passion est toujours là, année après année, nous l’améliorons. Nous souhaitons qu’il grandisse et que plusieurs marcheurs l’empruntent. À ce moment, ce sera notre récompense ultime », mentionne Mme Cimon.
Bien que le projet semble simple, il y a tout de même des retombées financières importantes pour les localités qu’il traverse. La région regorge de petites municipalités, peu axées sur le tourisme, mais dont les richesses de la nature et du cœur sont immensément grandes : « Le sentier Kapatakan est connu partout en région aujourd’hui. Je prends par exemple Saint-André, où le maire a embarqué à pied joint dans notre aventure. Il a transformé la salle communautaire en dortoir pour accueillir les marcheurs lors de la période estivale. Ce n’est qu’un exemple, car tout au long du sentier, les marcheurs vont découvrir la générosité des gens de la région. Par ces rencontres, les marcheurs, mais également, ceux qui les accueillent s’ouvrent sur le monde », ajoute Mme Cimon.
Les gens de la région s’impliquent de plus en plus dans la réussite de ce projet comme le laisse entendre Mme Cimon. Plusieurs offrent de l’eau aux marcheurs, alors que d’autres ont installé des bancs et des tables sur leurs terrains afin de leur donner un peu de repos.
]]>