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Les anciens résidents de la rue St-Georges et de la rue du Pont d’avant 1960 de Saint-Félicien, en compagnie des résidents actuels, ont profité en grand nombre d’une invitation lancée il y a quelques mois par Gilbert Anctil, initiateur du projet, et se sont réunis le samedi 4 août sur les lieux mêmes de leurs résidences.
« Se dressant fièrement sur la rive sud de la rivière Ashuapmushuan, la rue St-Georges a longtemps abrité simplement une dizaine de familles souches, dont les descendants y sont demeurés ancrés et l’habitent toujours, ou sont revenus s’y installer après un séjour plus ou moins prolongé hors de ses limites », relate Céline Boulay dans Raconte-moi mon Village de la Société d’Histoire de Saint-Félicien.
Deux octogénaires, parmi les premières résidentes de cette portion de la rue St-Georges qui comptait 22 maisons, habitent toujours leur demeure : Pierrette Beaulieu-Anctil et Laurence Asselin. C’est avec une joie évidente qu’elles ont vu, comme les autres familles, défiler les quelque 250 personnes formant les descendances familiales devant les résidences, échangeant des souvenirs d’enfance, des faits amusants, des anecdotes pétillantes avant de prendre un bon repas dans la rue, devant les maisons familiales dont l’arôme des cuisines laissait déjà filtrer des odeurs de tourtières locales.
Plusieurs avaient entre leurs mains des photos anciennes, tentant de mettre des noms sur des visages avec l’aide de parents et d’amis. Ce petit bout de rue initial comptait près de 100 enfants, répartis par dizaines et douzaines dans les familles. « On ne cherchait pas longtemps avant de faire des équipes pour jouer dehors », nous a avoué Bernard Boivin qui retrouvait justement des compagnons de jeu maintenant résidants à Blainville.
Plus de détails dans votre journal L’Étoile du Lac.
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