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DÉVELOPPEMENTS. Les bénévoles des sentiers ont travaillé avec ardeur afin de mettre sur papier les grandes lignes. Le sentier peut devenir un produit touristique intéressant pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Le moment est bon pour remettre sur rail le sentier Ouiatchouan. Les gens sont de plus en plus conscientisés à l’amélioration de la santé par l’activité physique : « Depuis la création du sentier en 1998, le contexte a énormément changé. La santé est mise de l’avant, alors les gens sont portés à trouver des activités qui les encourageront à bouger », souligne Sébastien Girard.
La MRC croit que le sentier est un outil de revitalisation les municipalités que le sentier traverse : « Les gens qui emprunteront le sentier achèteront leur carte de membre afin d’en assurer la pérennité, mais vont également investir dans les commerces et les hébergements à proximité, pour manger et dormir. Éventuellement, nous pourrons développer des forfaits, afin d’offrir des alternatives intéressantes pour les marcheurs », souligne Lise Gagnon.
De plus en plus de personnes choisissent leur destination vacances en raison des sports qu’ils souhaitent pratiquer. Dans une 2e phase de développement, la corporation souhaite établir des partenariats afin de rendre accessible le sentier quatre saisons aux sportifs. Le vélo de montagne sous diverse condition est une possibilité. En hiver, nous pouvons parler de raquette et de ski hors-piste. Le sentier pourrait être disponible pour les sports canins. L’organisation vise donc à ce que le sentier devienne multifonctionnel.
« La corporation n’offrira pas ces services, mais nous allons nous adjoindre à des promoteurs qui pourront utiliser le sentier pour leurs activités. La pêche, le canot et le kayak sont également des possibilités qui pourraient être exploitées dans le secteur. En rendant le sentier fonctionnel et disponible, les gens pourront l’exploiter afin de permettre aux milieux d’avoir des retombées économiques », souligne Mme Gagnon.
La corporation s’est donnée un an afin de rendre le sentier accessible sur toute sa distance, soit 30 km. Ainsi en obtenant les subventions de la MRC, ainsi que du Programme d’infrastructure communautaire Canada 150 de DEC Canada, la corporation sera en mesure de rendre accessible le sentier et ainsi s’attaquer aux développements de la deuxième phase.—
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