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L’imminence d’un conflit de travail chez Postes Canada a été repoussée, du moins de quelques jours.
Vendredi midi, ni la partie patronale ni la partie syndicale n’avaient transmis l’avis de 72 heures devant obligatoirement précéder un arrêt de travail.
Les négociations devraient donc se poursuivre jusqu’à minuit vendredi soir entre Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP).
Le syndicat détient un mandat de grève de ses 47 000 membres, dont environ 10 000 travaillent au Québec, mais il craint également le déclenchement d’un lock?out par l’employeur.
Plus tôt cette semaine, le syndicat avait proposé à la partie patronale de repousser de deux semaines le délai fixé à minuit le 2 juillet pour en arriver à une entente. Une proposition qui a été rejetée par Postes Canada.
Les négociations achoppent surtout sur la réforme du régime de retraite et sur l’échelle salariale.
Postes Canada souhaite offrir aux nouveaux employés un régime à contributions déterminées, tout en maintenant le régime à prestations déterminées pour les employés actuels.
Le syndicat conteste aussi le projet de Postes Canada d’établir des grilles salariales différentes pour les membres en milieu urbain et les membres en zone rurale.
Le dernier arrêt de travail chez Postes Canada remonte à 2011. Après dix jours de grèves tournantes et d’un lock?out, le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait fait adopter une loi spéciale pour forcer le retour au travail des syndiqués.
La Presse Canadienne
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