Lock-out aux Postes: Trudeau préfère des parties réunies à la table de négo

Lock-out aux Postes: Trudeau préfère des parties réunies à la table de négo

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Quelques heures après que la direction de Postes Canada ait laissé planer la menace d’un lock-out, le premier ministre canadien Justin Trudeau s’est fait insistant, affirmant qu’il croyait que ce dossier devait se régler à la table de négociation.

La nuit dernière, la direction de Postes Canada a lancé un ultimatum, devant les négociations qui n’aboutissent pas avec son Syndicat des travailleurs des postes, laissant planer la menace d’un lock-out d’ici 72 heures.

Interrogé à ce sujet alors qu’il était de passage à Montréal pour annoncer la conclusion d’une entente Canada-Québec, le premier ministre Trudeau a réitéré son appui dans une négociation de bonne foi entre les parties. Il a laissé entendre qu’il n’avait pas l’intention de légiférer pour imposer ou interrompre ce conflit de travail, du moins pas pour le moment.

Le précédent gouvernement conservateur de Stephen Harper avait légiféré pour mettre fin au précédent conflit de travail aux Postes.

Quelque 47 000 travailleurs sont membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes, dont 10 000 au Québec.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne

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