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Marlène Crane célèbrera son cinquantième anniversaire de naissance le 14 septembre prochain. Au fil des années, elle a vécu toute sorte d’expérience, a occupé divers métiers. Mais, elle est toujours revenue à son port d’attache, le Bar Baliha’i de Roberval où elle a travaillé pour la première fois il y a maintenant 32 ans.
Le Baliha’i existe depuis 34 ans maintenant et a toujours été la propriété de Caroll Tremblay. Marlène Crane a fêté son 18e anniversaire à cet endroit et y a travaillé comme barmaid à de nombreuses occasions, parfois comme emploi d’été, d’autres lors des moments achalandés comme la période des fêtes, et souvent à plein temps. Elle est d’ailleurs de retour au bercail depuis maintenant un an. Somme toute, elle estime y avoir consacré au moins une douzaine d’années entières de sa vie. Elle rend d’ailleurs hommage au propriétaire qui l’a toujours accueilli à bras ouverts.
« Je fais partie des meubles. Le bar a évolué, mais sait toujours rejoindre une vaste clientèle de 18 à 88 ans. J’adore le métier, je n’ai pas l’impression de venir travailler. Les clients aiment se faire gâter, ils sortent pour voir du monde, avoir du plaisir, nous parler. Les barmaids sont des psychologues payées pas chères! », souligne-t-elle.
Des liens précieux
Marlène Crane apprécie les liens d’amitié qui se sont créés avec des clients au fil des années. Il y en a plusieurs qui sont passés depuis les débuts du bar, plusieurs ont disparu, ce qui n’est pas sans amener son lot d’émotions. Aujourd’hui, après 32 ans, elle sert même les petits enfants de certains d’entre eux.
Avec toute son expérience, la barmaid aime donner un coup de main à la relève : « Je me considère un peu comme une mère pour elles. Il y a une petite fille qui a travaillé ici que j’ai aidé et, à une autre époque, j’ai travaillé pour son grand-père. Ça fait drôle, mais je ne me sens pas vieille pour autant. Je vais continuer tant que j’en serai capable », mentionne-t-elle.
Qu’est-ce qui a changé avec le temps? « Plusieurs aspects n’ont pas changé, comme les contacts avec les gens. Mais, je dirais que les clients d’aujourd’hui sont plus responsables », déclare-t-elle.
« Je ne regrette rien. Le contact avec les gens, c’est ce qui m’a toujours stimulé », conclut-elle.—
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