Martin Boutin souffre d'une maladie rare

Par chantalepotvin
Martin Boutin souffre d'une maladie rare

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Du jour au lendemain, Martin Boutin a été cloué dans un fauteuil roulant suite aux ravages hypocrites d’une rare maladie qui touche une personne sur un million. Aujourd’hui, cet homme de Roberval a besoin d’aide pour adapter sa vie afin de déjouer ce mauvais destin.

Famille connue

Martin Boutin est le fils de Réal Boutin et d’Eliette Girard, tous deux décédés. Ils ont été propriétaires du dépanneur de la rue Saint-Jean pendant 12 ans, soit de 1976 à 1988. Il est marié à Marie-Josée Bilodeau et a une jolie fille de 11 ans, Noémie-Franceska. « Je serai là pour aider mon père. Je ferai tout ce que je peux pour qu’il revienne sur ses jambes comme avant. Les sous vont lui permettre de venir à la maison les fins de semaine », a confié la brillante jeune fille.

Triste verdict

« De mars à mai 2010, je descendais tranquillement, j’avais de plus en plus de difficulté à marcher », a expliqué Martin Boutin. C’est le 4 mai dernier qu’il s’est levé avec l’incapacité totale de marcher. Suite à une visite à l’urgence de Chicoutimi, on a diagnostiqué la polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique : une maladie rare connue sous le nom de CIDP. Elle affecte le système nerveux et fait progressivement perdre le contrôle des membres. Or, Martin Boutin est déterminé. «Je jure que je remarcherai un jour. Je reçois des transfusions et je passe la semaine à l’hôpital de Jonquière pour ma réadaptation. Je travaille fort, j’y arriverai, j’ai la tête dure et je gagnerai ce combat, même si je suis conscient que ce sera long », a-t-il juré.

Chaque semaine, Martin Boutin reçoit des gammaglobulines, soient des protéines plasmatiques pour refaire sa myéline, en termes clairs pour qu’il retrouve de sa masse musculaire. « Comme ma maladie est chronique, je devrai recevoir cette transfusion au moins une fois par semaine, et ce, jusqu’à la fin de mes jours. Pour l’instant, je suis à Jonquière, car je suis en réadaptation pour atteindre mon plein potentiel. Après, je devrai suivre le traitement chaque semaine. Depuis trois semaines, je sens une amélioration, c’est parti en montant et on me donne des doses de morphine pour je ne souffre pas », a-t-il ajouté. «Cette maladie, dans sa progression, me permettra probablement de revenir et d’être capable de vivre ma vie au quotidien. En attendant, je dois conjuguer avec et les subventions ne vont pas au même rythme que la maladie. Aussi, je n’ai plus de revenus», a-t-il confié.

Vivre avec!

Se déplacer en chaise roulante dans une maison où tout le monde marchait, du jour au lendemain, quel défi! Et combien de frais? La famille Boutin vit au 211, boulevard de l’Anse, en face de chez Home Hardware. Marie-Josée y tient le Salon Coiffure Élégante. « Si on construisait une rampe pour entrer dans la maison, elle devrait mesurer 48 pieds. C’est préférable, et surtout logique, de penser aux élévateurs. Pour un élévateur à l’intérieur et un à l’extérieur, avec les réaménagements, les coûts sont estimés à environ 25 000 $. C’est la raison de l’activité du souper bénéfice qui est organisé pour moi », a précisé Martin Boutin.

Des amis et ma famille m’aident beaucoup comme mes beaux-parents, Huguette Fortin et Louis-Joseph Bilodeau. Je remercie aussi Martin Boily d’IGA Michel Gravel et Martin Laflamme qui chantera pendant la soirée. Je tiens absolument à souligner le travail extraordinaire de mes tantes Johanne Labeaume et Marlène Girard et de mon cousin Pascal Girard qui organisent un souper spaghetti.

Le souper aura lieu le 25 septembre, à 18 heures, à la Salle des Chevaliers de Colomb de Roberval. Les billets sont en vente 20 $ chez Jean Coutu et au Carrefour Jeannois, soit chez SonXPlus et Aspirateur Boily où des boîtes de dons sont disponibles, de même qu’au Bistro et à la Brassette des sportifs. Information ou dons : Marlène Girard, 418-765-3161.

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