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Quatre jeunes de la communauté de Mashteuiatsh, Mathieu Morin-Robertson, Joannie Gill, Mendy Bossum-Launière et Marie-Ève Robertson, ont participé à un stage d’une durée de 70 jours en Équateur. Pour ces jeunes, ce stage était une occasion de partager leur culture ancestrale avec celle des autochtones équatoriens.
Depuis quelques semaines, le groupe de jeune est revenu de son périple. Il leur a été possible de faire ce stage grâce au Centre de solidarité internationale et au Parc Sacré Kanatukyliuetsh Uapikun de Mashteuiatsh. Là-bas, ils ont travaillé à la Jambi Kiwa, une association qui travaille à la revalorisation de la culture ancestrale de plantes médicinales et qui contribue à améliorer les conditions de vie et la situation économique de plus de 600 familles de la province du Chimborazo. « L’Association Jambi Kiwa travaille à l’amélioration des conditions de vie de la population de la province par la production, la transformation et la commercialisation de plantes médicinales. Depuis 2000, une augmentation moyenne des revenus familiaux des membres de l’association a été constatée. La Jambi Kiwa permet d’améliorer les conditions de femmes, car sur les 432 familles plus de 80 % des producteurs sont des femmes », mentionne Mathieu Morin-Robertson.
En Équateur, les quatre jeunes résidaient dans des familles d’accueil dans le village de Licto, situé à 40 minutes de Riobamba où les jeunes travaillaient. Dans ces familles, ils ont pu vivre au rythme de l’Équateur et de ses habitants. Tous les jours, ils allaient à la Jambi Kiwa pour travailler : « Notre travail consistait à faire des systèmes d’irrigation, à faire le lavage, le nettoyage, le séchage et à moudre les plantes ou à les couper au ciseau pour produire les thés et tisanes. Nous avons travaillé dans les champs, à la cuisine et nous avons même vendu des produits », souligne Mathieu Morin-Robertson.
Le périple des quatre jeunes a débuté le 4 mai dernier : « Nous avons passé une semaine à Quito, la capital de l’Équateur, afin de découvrir le pays, mais également pour apprendre l’Espagnol. En deux mois, nous avons eu le temps de faire maintes activités. Nous avons marché sur la ligne du centre du monde. Nous avons escaladé le Chimborazo, un volcan inactif d’une hauteur de 6 310 mètres. Nous sommes allés dans les bains thermaux pour nous détendre. Nous sommes avons exploré la jungle et j’en passe. C’était une fabuleuse expérience », mentionne Joannie Gill.
Ce voyage se voulait également un échange entre deux peuples. Les jeunes ont identifié plusieurs ressemblances entre la culture des autochtones équatoriens et montagnais : « Plusieurs autochtones vivent de la chasse et de la cueillette en Équateur. Ils ont tout comme nous, une très grande connaissance de leur environnement », mentionne Mendy Bossum-Launière. « Des choses nous ont étonnés là-bas. Nous avons visité un hôpital ou des chamans soignaient les gens. Nous avons trouvé cela génial de voir des gens qui étaient payés pour soigner des gens grâce à leur savoir au sujet des plantes médicinales. Peut-être qu’un jour se sera ainsi au Québec! », souligne Joannie Gill.
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