Milos Raonic s'incline en 3 sets devant Andy Murray en finale de Wimbledon

Milos Raonic s'incline en 3 sets devant Andy Murray en finale de Wimbledon

<![CDATA[

TENNIS. Le Canadien Milos Raonic s’est incliné en finale de Wimbledon, battu 6?4, 7?6 (3) et 7?6 (2) par le favori local, l’Écossais Andy Murray.

Premier athlète masculin du pays à atteindre le match ultime au All England Club, l’Ontarien s’est incliné en deux heures et 47 minutes.

Murray a triomphé à sa deuxième balle de match, sur un coup droit en décroisé que Raonic a envoyé dans le filet.

Murray a donc soulevé un troisième trophée en Grand chelem, après le même tournoi en 2013 et plus tard Flushing Meadows, en 2015.

«Je lève mon chapeau à Andy, il mérite bien ce deuxième titre ici, a dit Raonic sur le terrain, après coup. Quant à moi, celle?là va faire mal. Je vais faire tout mon possible pour revenir en force et obtenir une deuxième chance.»

Le Britannique a remporté ses six derniers matches face au Canadien, contre qui il a une fiche globale de 7?3.

Le seul bris du match a été l’affaire de Murray, pour une avance de 4?3 au premier set.

Lors du premier bris d’impasse, Raonic a laissé filer une chance en or de corser les choses au cinquième point, qu’il a cédé pour se voir en déficit 1?4.

Raonic a été combatif en fin de match, conservant son service à zéro pour faire 5?5 au dernier set.

Murray lui a toutefois rendu la pareille au jeu suivant, peu avant de dominer le second bris d’impasse. Il a mené 5?0 grâce notamment à un passing du revers, l’une de ses armes favorites pendant le match.

Chaque joueur a signé 39 coups gagnants mais l’Écossais n’a fait que 12 fautes directes, contre 29 pour l’Ontarien.

Raonic tentait d’ajouter un neuvième titre à son palmarès. Son parcours londonien a inclus une victoire étincelante contre Roger Federer, en demi?finale.

Le tennisman de Thornhill en était à sa première finale dans un tournoi majeur.

Dans la foule se trouvaient notamment Kate Middleton, la duchesse de Cambridge, ainsi que son mari le prince William.

La Presse Canadienne

]]>

Partager cet article