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DÉVELOPEMENT. Cette semaine, on apprenait que Produits Boréal caressait un projet d’investissements de plusieurs millions de dollars à Roberval et à Alma.
La portion almatoise est annoncée depuis maintenant un an. Il prévoit la construction de différents types d’hébergement unique de même qu’un dôme avec plage quatre saisons. Pour Roberval, les promoteurs aimeraient notamment construire une réplique du bateau le Roberval pour offrir une expérience tout à fait différente. Des aménagements sont aussi prévus dans l’ancien Centre historique et aquatique. Le tout est un projet qui s’élève à 12 M$.
Le maire de Roberval, Guy Larouche, nous a confié être très emballé par le projet. Selon lui, les villes d’Alma et de Roberval ont tout intérêt à travailler ensemble pour soutenir le promoteur. Il cite la collaboration des croisières La tournée entre les deux villes comme un exemple à suivre.
Une chose est certaine : les promoteurs ne manquent pas d’audace. L’audace n’est pas la qualité première de la société québécoise. Certes, il y a des gens d’affaires qui osent. Mais, le statu quo est souvent l’option privilégiée. On le voit présentement avec la politique du gouvernement Couillard. Dès qu’on veut changer un modèle profondément établi, cela vient nous heurter profondément, car on n’est pas habitué à de telles modifications.
C’est un peu la même situation pour ce projet très particulier. Il s’en trouvera plusieurs pour dire que les promoteurs rêvent en couleur et que c’est une idée complètement farfelue de construire un dôme à Alma et de reproduire le bateau Le Roberval près de la Pointe-Scott.
Et si cela se réalise? Et si cela permet de mettre le Lac-St-Jean sur la carte mondiale? Et si le Zoo de Saint-Félicien et le Village historique de Val-Jalbert doublaient leurs entrées annuelles?
La balle est maintenant dans le camp des promoteurs. Démontrez-nous que votre projet est réfléchi et viable. Roberval a plusieurs éléphants blancs présentement avec le Centre historique et aquatique et le Couvent des Ursulines. Il ne faudrait pas remplacer un éléphant blanc par un autre.
Il reste maintenant la question du financement. Et c’est sûrement là que davantage d’obstacles se présenteront. Car, l’argent ne tombe pas des arbres présentement en période de restrictions budgétaires…
C’est peut-être le début d’année qui fait cela, mais j’ai vraiment le goût de croire que ce projet est possible.—
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