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Depuis 40 ans, le Centre de réadaptation Saint-Antoine offre des services afin de redonner une qualité de vie aux gens qui sont aux prises avec des dépendances. Plusieurs personnes ignorent les services qui sont offerts par le centre. Les intervenantes ont profité de la Semaine de la toxicomanie afin d’installer un kiosque de sensibilisation dans le hall d’entrée de l’Hôtel-Dieu de Roberval.
« Le Centre Saint-Antoine propose des séjours d’une durée de 15 jours en réadaptation interne. Lors de ces deux semaines, les gens doivent participer à des ateliers et des rencontres de groupe ou individuel », mentionne Line Blackburn, éducatrice au Centre Saint-Antoine.
Le centre est ouvert à toute personne âgée de 18 ans et plus, présentant un problème de consommation abusive de psychotropes et ayant le désir de se défaire de sa problématique de dépendance. Personne ne peut être poussé de force afin de participer à une cure fermée : « Les gens doivent prendre conscience de leur situation. Il est nécessaire qu’ils soient prêts à se prendre en main pour retrouver une qualité de vie », souligne Mme Blackburn.
L’équipe du Centre de réadaptation Saint-Antoine est composée de chefs clinico-administratifs, d’infirmières, d’éducateurs et d’intervenants en toxicomanie et de psychologues. Les responsables sont donc tous en mesure de référer à des services et des centres complémentaires si le cas l’oblige.
Les jeunes souvent victimes
C’est sous le thème « C’est pas illégal d’en parler » qu’a eu lieu du 18 au 24 novembre 2007 la Semaine de prévention de la toxicomanie au Québec.
Cette année, la campagne vise à encourager les jeunes à faire des choix éclairés face aux drogues, à l’alcool et aux jeux de hasard. Elle incite aussi les parents à utiliser leur influence et leur relation privilégiée pour agir en prévention des dépendances chez les jeunes.
Les jeunes sont de plus en plus incités vers la consommation d’alcool et de drogues. Il est donc essentiel pour le Centre de réadaptation Saint-Antoine de sensibiliser la population à cette forme d’abus avant qu’il ne soit trop tard.
Depuis maintenant plusieurs années, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a réalisé des campagnes de prévention et de promotion de la santé et du mieux-être auprès des jeunes de 11 à 17 ans afin de les rejoindre dans l’environnement où ils évoluent (famille, milieu scolaire, maison de jeunes, centre jeunesse, etc.). Dans le cadre de ces campagnes, le ministère a développé une approche préventive axée sur les facteurs de protection et de risque ainsi que le développement de compétences et de comportements favorisant l’acquisition de saines habitudes de vie.
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