Après avoir lu cet article, le moins qu’on puisse dire c’est que Madame Gagnon n’y va pas avec le dos de la cuillère. C’est gros comme une maison qu’elle est pro-avortement tous azimuts.
Toutefois puisqu’elle parle de la droite conservatrice dont je fais partie j’aimerais apporter quelques précisions qui ne sont pas exprimées dans son article. Je suis conservateur mais je ne considère pas les femmes comme des ‘’utérus sur pattes’’ comme vous semblez le penser. Il y a quelques semaines une jeune femme m’a fait remarquer qu’il y a beaucoup de moyens de contraceptions à la disponibilité des femmes donc elle me dit ‘’pourquoi tomber enceinte’’.
Les pro-avortement vont dire ‘’oui mais si elle a été violée ou si elle a été victime d’inceste’’. Deux crimes qui devraient conduire l’abuseur directement à la prison.
Le plus gros avorteur des États-Unis s’appelle Planned Parenthood qui a une politique ‘’pas de questions à poser’’ tu fais l’avortement point final. À première vue ça semble beau et bon pour le choix des femmes, mais cette entreprise qui reçoit annuellement cinq cents millions de dollars en subvention du gouvernement américain ‘’oublie’’ de rapporter aux autorités judiciaires les avortements faits sur des filles mineures qui souvent se présentent à la clinique d’avortement avec leur abuseur adulte. Ce qui a comme conséquence que l’abuseur peut continuer sa perversion et la victime pourra de nouveau être avortée.
Selon une étude réalisée dans six états américains de 1996 à 2020 sur un total 2.4 millions de femmes avortées les cas de viols et d’incestes réunis compte pour un cas sur 256 avortements. Les pro-avortements se sont servis des cas de viols et d’incestes pour passer des lois pro-avortement alors que ces cas sont rares.
Selon cette même étude 97 % des avortements se font pour des raisons sociales ou économiques. Le choix des femmes est souvent brimé par l’entourage de la femme enceinte, le petit copain met de la pression sur sa blonde. J’ai personnellement été témoin d’une mère qui mettait de la pression pour que sa propre fille se fasse avortée.
L’opinion de Madame Gagnon n’a rien de nouveau car les médias sont presque tous pro-avortement. Étant donné que Madame Gagnon est directrice des opérations au journal, j’ai hâte de voir si cette lettre va être publiée.
Quand l’avortement est rendu un moyen de contraception nous devons en conclure qu’en tant que société on bafoue le bébé qui est dans le ventre de la mère.
Jacques-André Fortin
Rue Laverdure, Dolbeau-Mistassini