Saint-Félicien veut mettre le paquet pour offrir davantage d’activités sportives et culturelles pour répondre à la demande. Les premiers efforts seront consacrés au Club Tobo-Ski.
« On le voit avec la pandémie, les gens ont besoin de faire du sport, de faire des activités extérieures. Il faut donc avoir des infrastructures de qualité et offrir des activités autant culturelles que sportives. Et on travaille là-dessus », assure le maire, Luc Gibbons.
Une des premières actions est d’améliorer le Club Tobo-Ski, que ce soit pour le vélo de montagne, le camping, la raquette et le ski. Pour ce faire, un poste de coordonnateur a été créé afin de développer tout le potentiel quatre saisons du site.
D’ailleurs, une étude a été réalisée afin de déterminer quelles actions devaient être entreprises pour accroître l’achalandage et améliorer le site en entier. Un plan de développement de 8M$ a été déposé, mais n’a pas obtenu encore de subvention pour sa concrétisation.
Le centre de vélo de montagne dispose d’une bonne notoriété, mais des investissements devront être faits afin de rivaliser avec d’autres centres au Québec qui ont vu leur achalandage grimper en flèche à la suite de leur développement.
Et le secteur urbain?
Le maire Gibbons constate que la population de Saint-Félicien est très active et que le secteur urbain doit s’adapter à cette demande.
« Nous avons beaucoup de marcheurs qui font le tour du fameux quadrilatère. Le secteur de la chute à Michel est aussi très populaire, il faut donc structurer tout ça. »
Avec la venue d’un nouveau directeur des loisirs, on veut redonner un nouveau souffle au service. D’ailleurs, l’abolition des corporations qui géraient le Tobo-Ski, l’aréna et le centre des loisirs Bellevue va dans ce sens.
Il n’est pas impossible que le secteur de l’aréna où l’on retrouve terrains de football et soccer soit amélioré. Une piste de 400 mètres pour les amateurs de course à pied manque.
Le volet culturel ne sera pas oublié. Les élus veulent accroître l’offre de spectacles et d’activités sur le territoire.
« Avec notre population d’étudiants au cégep, il y a une forte demande pour les activités culturelles, nous avons une belle diversité et il faut leur offrir des services afin de pouvoir les garder comme citoyens par la suite. Il y a un bon vent de dynamisme dans notre localité, même pendant la pandémie, et on veut être prêt quand nous allons en sortir. Les gens vont avoir le gout de faire des activités diversifiées. »