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CONCERTATION. Le Sommet économique du Saguenay-Lac-Saint-Jean est un exercice qui a suscité et qui suscite beaucoup d’espoir quant à l’avenir économique de la région. À l’issue d’une journée de délibérations où nous avons assisté à la présentation d’une multitude de demandes, plusieurs intervenants sont demeurés sur leur faim, alors que le premier ministre et député du comté de Roberval, M. Philippe Couillard, a référé à un comité de suivi le soin de statuer sur l’ensemble de ces demandes.
Cette façon de faire suscite des attentes et nous laisse perplexe quant à ce qu’il adviendra de l’implication gouvernementale à la concrétisation des projets, structures et actions proposés. Les annonces faites par le ministre de l’Agriculture Pierre Paradis dès l’ouverture du sommet nous laissaient entrevoir que le gouvernement avait l’intention de donner rapidement des réponses aux demandes formulées.
Dès le deuxième thème, nous avons eu droit à un appui gouvernemental aux demandes formulées et cela s’est poursuivi tout au cours de la journée. À la décharge du premier ministre, nous devons reconnaître que ce dernier a manifesté un enthousiasme aux propositions formulées et a indiqué son intention d’intervenir pour que cela se réalise.
Fonds disponibles
Dans plusieurs cas, en particulier pour les demandes de création de fonds dédiés pour les projets régionaux, le premier ministre a référé le dossier aux fonds disponibles actuellement dans l’appareil gouvernemental. Ce fut le cas pour les fonds administrés par Investissements Québec. Cette situation a fait dire à M. Couillard qu’il y avait une méconnaissance des outils financiers au gouvernement et que l’on avait avantage à en faire la promotion et exiger des projets pour les utiliser.
Pour M. Philippe Couillard, il apparait nécessaire et évident que le comité de suivi composé d’intervenants économiques de la région, de fonctionnaires et de politiciens, soit à l’oeuvre dès maintenant. Des questions urgentes doivent être réglées, dont celles touchant le caribou forestier et la norme FSC pour l’industrie forestière régionale. Sur ces questions, tant le ministre des forêts, M. Laurent Lessard, que le premier ministre ont indiqué que des solutions seront proposées avant l’échéance du 1er juillet. Ce sera l’occasion de voir avec quelle diligence le gouvernement donnera suite à ses engagements.
Si l’exercice du Sommet économique représente les jalons d’une stratégie de développement économique pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la rencontre d’Alma a été un succès. Une stratégie est aussi jugée par les actions et décisions qu’elle demande. Soyons donc optimistes quant aux résultats concrets que cela donnera sur notre devenir et notre enrichissement collectif. —
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