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Le 25 juin dernier, la Ville de Roberval a connu un moment historique alors que le premier ministre du Canada, Stephen Harper, et le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, concluaient officiellement une entente administrative sur le Fonds de la taxe sur l’essence (FTE). C’était là une première pour la région. Deux premiers ministres, dont celui du Canada, en région éloignée…
Cette entente permettra aux municipalités du Québec de disposer d’une somme de quelque 500 millions de dollars par année de la part du gouvernement fédéral. Le gouvernement provincial ajoute à cette enveloppe garantie par Ottawa une contribution de 250 millions de dollars qui seront alloués à la Société de financement des infrastructures locales afin de mieux soutenir les municipalités québécoises.
Plusieurs premiers magistrats de municipalité du Lac-Saint-Jean ont assisté à cette rencontre, et d’un commun accord, ils se réjouissent du renouvellement de la FTE qui offrira aux municipalités un financement stable et prévisible pour planifier de manière efficiente les travaux d’infrastructures et plus encore. En effet, on se réjouit du fait que non seulement les projets d’infrastructures liés à l’eau soient considérés, puisque l’on y ajoute la possibilité d’inclure des projets des projets de voirie locale, touchant les infrastructures culturelles, sportives et de loisirs.
Au sortir de la rencontre, plusieurs maires ont sans nul doute transmis le message à leurs fonctionnaires et il faut croire qu’un grand nombre de projets seront acheminés aux diverses instances. À la Ville de Roberval, le maire Guy Larouche nous confirme que plusieurs projets sont déjà sur la table de travail.
Goût amer
Cette rencontre historique des premiers ministres à Roberval m’a cependant laissé un petit goût amer à titre de journaliste. En effet, en raison de l’absence du chien dépisteur de je ne sais trop quoi, j’aurais pu rater ce rendez-vous alors qu’à une table voisine, des personnes n’avaient qu’à s’identifier pour entrer dans la salle de la Place de la Traversée. Fort heureusement, l’intervention de la conseillère municipale de Roberval, Nancy Guillemette, nous a permis d’assister à la rencontre de presse.
Par la suite, les journalistes ont été confinés dans un enclos, à bonne distance des personnalités pour prendre leurs photos, et ont eu droit à quatre questions après le point de presse. Quelques heures plus tard, on nous invite à une session de photos chez une entreprise de construction de Roberval. Encore là, on doit se tenir à distance des personnalités, derrière des barrières.
J’avais entendu parler que le premier ministre du Canada était passé maître dans sa main mise sur les médias. Cette rencontre historique en a fait la preuve.
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