Un livre pour découvrir les propriétés médicinales des plantes boréales

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SANTÉ. Connaissez-vous les propriétés médicinales de l’herbe à dindes ou du framboisier? Aujourd’hui, grâce à l’engagement de plusieurs partenaires, la population dispose aujourd’hui d’un petit guide identifiant 27 plantes du Nitassinan. Le projet d’inventaire des savoirs et connaissances des Pekuakamiulnuatsh sur les plantes médicinales que souhaitait réaliser Hélène Boivin est maintenant concrétisé.

La communauté des Pekuakamiulnuatsh a un savoir qui lui est propre. De crainte de voir ces connaissances oubliées ou disparaitre, Forêt modèle du Lac-Saint-Jean, la Société d’histoire et d’archéologie de Mashteuiatsh, l’Association du Parc Sacré et l’équipe Patrimoine, culture et territoire de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, se sont uni afin de concrétiser l’idée d’Hélène Boivin.

« Ce livre permettra d’assurer la conservation de nos savoirs afin qu’ils ne disparaissent pas et demeurent vivants. Il servira à nous identifier comme porteur de ce savoir depuis des milliers d’années. La tradition orale qui a permis de conserver ces savoirs jusqu’à aujourd’hui aura maintenant une nouvelle voix celle des images et des mots. Ce livre donnera donc de la force à cette tradition orale et permettra d’assurer la transmission encore pour plusieurs générations », mentionne Jimmy Siméon de l’Association du Parc-Sacré.

Ce livre a été publié à 1000 exemplaires : « Nous en distribuerons 500 gratuitement dans la communauté. Alors, que les autres seront vendus. Les profits, une fois les coûts d’impression remboursés seront remis au Musée amérindien de Mashteuiatsh afin d’assurer la tenue d’activité permettant la transmission des connaissances », mentionne Serge Harvey, directeur général de Forêt modèle du Lac-Saint-Jean.

Un rêve devenu réalité

Hélène Boivin souhaitait que la communauté réalise sa propre politique sur la protection des savoirs et connaissances traditionnelles. « Bien que nous ne sommes pas arrivé à l’élaboration d’une politique, nous avons franchi un pas important, c’est-à-dire que nos savoirs puissent nous suivre et perdurer après nous. Aujourd’hui, nous avons un outil concret qui démontre qu’elles étaient et qu’elles sont les connaissances des premières nations en ce qui concerne les plantes médicinales », explique Mme Boivin.—

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