Un sauvetage dans la rivière Péribonka par -22 degrés Celsius

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Par sergetremblay
Un sauvetage dans la rivière Péribonka par -22 degrés Celsius

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SECOURS. Le préfet Jean-Pierre Boivin a fait œuvre de bon samaritain envers un animal en difficulté, dimanche dernier. Par une température de -22 degrés Celsius, il est entré dans la rivière Péribonka pour porter secours à un huard prisonnier des glaces.

« Mon épouse était en train de mettre du linge sur la corde quand elle a entendu le cri d’un huard. C’était un cri assez désespéré et en se penchant elle a vu le huard qui était prisonnier des glaces. Elle avait le cœur gros m’a dit qu’il fallait le sauver alors j’ai enfilé mes cuissards de pêche pour aller le chercher », relate Jean-Pierre Boivin.

Malgré le froid, la couche de glace sur la rivière Péribonka était encore trop mince pour supporter le poids d’un homme. C’est donc dans l’eau, en cassant la glace, qu’il s’est avancé. « J’étais pas mal certain qu’il n’y avait pas assez d’eau, mais quand je suis arrivé à lui, ça commençait à rentrer dans mes cuissards. C’était assez froid », souligne le préfet.

Arrivé près de l’animal, Jean-Pierre Boivin a pu dégager le huard des glaces et l’attirer vers lui pour le ramener sur la terre ferme. « Il avait environ un pouce de glace sur les ailes et sur une patte. Nous l’avons mis dans le garage et on l’a chauffé au séchoir pour enlever la glace. Nous lui avons donné du filet de sole à manger », précise-t-il.

Après avoir tenté sans succès de joindre le Zoo sauvage de Saint-Félicien pour obtenir une marche à suivre pour aider l’animal, le préfet est entré en communication avec le Zoo de Falardeau. L’animal a alors été pris en charge et serait en bonne santé.

Lors de cette opération de sauvetage improvisé, Jean-Pierre Boivin était assisté de son épouse Diane Morissette, de son frère Gilles Boivin et de la conjointe de ce dernier, Gisèle Larouche.

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