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Dans l’édition du 6 avril, L’Étoile du Lac a reproduit le commentaire de M. Jean-Marie Gagnon concernant les fondateurs du zoo et le fait que Ghislain Gagnon soit, depuis 50 ans, considéré comme « le père du zoo ». Cet article portait vraiment à confusion et en a étonné plusieurs.
Rejoint au téléphone, Jean-Marie Gagnon a tout d’abord affirmé qu’en aucun temps il n’a voulu que sa lettre soit publiée, il ne désirait qu’apporter son commentaire au journaliste. Pourquoi…? Et dans quel but…?
M. Jean-Marie Gagnon mentionne que l’association chasse et pêche, lors d’une réunion, avait suggéré l’idée d’un zoo en 1959. La chose peut être possible, cependant aucune mention ou geste concret n’a été posé en ce sens. Il ajoute que Ghislain Gagnon en a été informé alors que les six autres fondateurs travaillaient déjà à ce projet. Cette affirmation est fausse.
Le premier groupe de fondateurs a été formé seulement après que Ghislain eut obtenu les terrains de la renardière de M. Haldaige Laflamme au printemps 1960. C’est alors que les travaux ont pu débuter.
Il est bien certain que Ghislain n’aurait pas pu développer le zoo à lui tout seul. Son idée et ses projets semblaient farfelus aux yeux de plusieurs. Après le groupe des fondateurs, de nombreuses personnes ont formé les conseils d’administration qui se sont succédé.
Toutes ces personnes ont fourni des heures d’un travail précieux, mais leur vie était ailleurs. Ghislain, lui, a passé 35 ans de sa vie à ne penser qu’au développement et à la réussite du zoo. Toutes ses activités et ses énergies étaient centrées sur la réussite de son projet. Le zoo est devenu sa vie. En regardant son cheminement, peut-on penser à un autre titre que celui de « père du zoo »?
En cette année du 50e anniversaire, les membres fondateurs n’ont surtout pas été oubliés. Ils ont été fêtés particulièrement, ont reçu des cadeaux et ont vu leurs noms affichés. Le travail de tous ces gens est indéniable, mais la palme revient sans contredit à Ghislain Gagnon qui a su, par ses idées et ses efforts, concrétiser le projet. Le titre de fondateur lui revient.
Danny Gagnon, Saint-Félicien
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