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LIMITES. Un simple article mis en ligne sur le site web et la page Facebook de L’Étoile du Lac a provoqué de nombreuses réactions. La Ville de Saint-Félicien, avec l’accord du ministère des Transports, a réduit les limites de vitesse sur certaines artères de la Ville. Certains applaudissent la décision, d’autres la décrient, avec des propos beaucoup plus agressifs.
Il faut bien comprendre que nos réalités sont bien différentes. Prenons l’exemple du boulevard du Jardin. La limite sera abaissée à 80 km/h puisqu’on estime qu’il s’agit d’une route touristique. La vitesse sera aussi abaissée à 50 km/h et 70 km/h dans certains secteurs du rang St-Eusèbe. On souhaite aussi abaisser la limite à 70 km/h sur le boulevard Sacré-Cœur. Cette autorisation n’a pas encore été accordée.
Certains trouvent que la vitesse est toujours trop élevée. Certains trouvent qu’elle est toujours trop basse. La véritable problématique se situe davantage dans les quartiers résidentiels. La limite est de 50 km/h, mais j’ai toujours trouvé que c’était trop élevé. D’ailleurs, la plupart ne roulent pas à cette vitesse et heureusement. Je vis moi-même sur une rue de Roberval que l’on nomme boulevard. Selon ma définition, seuls les boulevards de l’Anse et Marcotte peuvent porter ce qualificatif. Les autres boulevards sont davantage des artères centrales d’un quartier résidentiel. Sur cette rue, même 40 km/h est une vitesse élevée.
Enfants
Bien sûr, depuis que j’ai des enfants, je suis encore davantage sensibilisé. Je ne voudrais pour rien au monde qu’un accident se produise. En tant que parents, nous faisons tout en notre pouvoir pour les sensibiliser, mais l’expression « Un accident est si vite arrivé » ne fait pas de discrimination.
Et attention, je ne suis pas en train de dire que ceux qui n’ont pas d’enfants ne comprennent rien. Une dame, sur notre page Facebook, s’en est rapidement rendu compte alors qu’elle s’est fait critiquer pour sa prise de position. Chacun a droit à son opinion et ceci est un principe de base.
Donc, comment faire pour réduire la vitesse dans les quartiers résidentiels? Il faut faire notre deuil d’une surveillance policière. Pourtant, si j’invitais un policier à tenir une opération dans mon entrée et d’arrêter tous ceux qui roulent à 55 km/h, plusieurs automobilistes se retrouveraient avec une contravention. Saguenay analyse présentement la possibilité de baisser la limite à 40 km/h dans les quartiers résidentiels.
J’espère que toutes les municipalités entreprendront une réflexion similaire. Cela permettrait certainement de réduire la vitesse de quelques kilomètres/heure. Et ces quelques kilomètres/heures peuvent faire une grande différence.—
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