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De la dynamophilie à homme fort : Olivier de Launière sort de sa zone de confort

Janick Émond
Le 16 octobre 2020 — Modifié à 15 h 17 min le 16 octobre 2020
Par Janick Émond - Journaliste

De la dynamophilie à homme fort : Olivier de Launière sort de sa zone de confort

Le Félicinois Olivier de Launière a remporté tout récemment la première place au Championnat canadien d’homme fort de l’Association canadienne des athlètes de force amateurs (ACAFA) chez les maîtres poids lourds (40 ans et plus). Il obtient du même coup sa qualification pour le World Strongest Game qui doit se tenir à Daytona Beach, en Floride, en novembre 2021.

Connu surtout pour ses performances en dynamophilie au cours des huit dernières années, Olivier de Launière s’entraîne pour les compétitions d’homme fort depuis tout juste un an.

« C’est la diversité des épreuves et des entraînements qui m’a fait prendre ce virage. D’une compétition à une autre chez les hommes forts, ce n’est jamais pareil. Il y a toujours entre quatre et six épreuves totalement différentes », fait remarquer celui est directeur du service incendie de la Ville de Saint-Félicien.

Il se rappelle encore sa toute première participation à une compétition-démonstration d’homme fort. C’était l’an dernier, en juin, à Saint-Ambroise, et il avait bien fait. Il a eu la piqûre instantanément.

« C’est venu me chercher. Je me suis aperçu que j’avais des aptitudes naturelles pour ce genre d’épreuves et que je pouvais m’améliorer ».

Le dépassement de soi

Ce sport amène au dépassement de soi et ça, Olivier de Launière, aime bien. « On se bat d’abord contre soi-même. On cherche toujours à améliorer ses temps et ses performances. C’est très motivant ».

Vers l’âge de 20 ans, il regardait à la télé les grandes figures des hommes forts québécois, comme Jean-François Caron, mais surtout Hugo Girard. « J’attendais seulement le bon timing pour me lancer ».

Olivier reconnait que c’est beaucoup de sacrifices et qu’il faut parfois souffrir un peu.

« Pour moi, la compétition d’homme fort, c’est un second souffle. Je sors de ma zone de confort. Ça peut être déstabilisant, mais c’est aussi très enivrant, très gratifiant ».

Entrainement à la maison

Habitué de s’entraîner au studio de gym Actiforme P3M, Olivier de Launière a dû se virer de bord rapidement avec la COVID-19 dans le décor. Il a donc décidé d’investir 5 000 $ dans son garage pour y aménager une salle de conditionnement et d’entraînement.

« Je vois ça comme une valeur ajoutée. J’ai l’espace pour m’entraîner et je peux sortir dehors pour d’autres entraînements ».

Ainsi, il s’entraîne quatre à cinq jours par semaine pendant une dizaine d’heures. Il dit devoir une fière chandelle à son entraîneur Simon Boudreau pour sa progression constante.

 

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