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Kayak en eau vive: le paradis, c’est ici!

Le 11 août 2019 — Modifié à 01 h 34 min le 11 août 2019
Par Guillaume Pétrin

Sport dangereux pour certains, sports méconnus pour d’autres, le kayak en eau vive demeure un sport très accessible dans la région. L’Étoile du Lac en a discuté avec quelques adeptes de ce sport.

Du côté des filles, il y a Geneviève Brassard, 27 ans, de Saint-Félicien. Instructrice de kayak de niveau intermédiaire, elle pratique ce sport depuis 5 ans. Comme plusieurs de ses compères, elle possède plus d’un kayak. Dans son cas, quatre kayaks suffisent.

« Parce que les rivières sont les veines de la terre, le lien est très fort avec la nature et ce sport me fait voir des endroits incroyables partout à travers le monde », précise celle qui se passionne aussi pour le voyage.

Il y a aussi Doris Tremblay, 40 ans, qui travaille comme opérateur de machinerie lourde et qui pratique la descente de rivière depuis 7 ans environ. De niveau intermédiaire aussi, il possède trois kayaks, dont un pour son fils de 13 ans.

« Je pratique ce sport pour le sentiment de liberté que ça me procure. Ce sport nous pousse à gérer un stress extérieur. »

Le kayak d’eau vive peut être considéré comme un sport extrême pour plusieurs, mais il est possible de le pratiquer à tout âge et selon différents niveaux. (Photo courtoisie – Patrick Levesque)

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean

Les kayakistes s’entendent tous pour dire que la région offre un environnement idéal pour pratiquer ce sport.

« Parce qu'on a la chance d'avoir des rivières immenses au Lac-Saint-Jean pour faire du surf avec des vagues de bonnes envergures. Du côté de Saguenay, les rivières sont plus étroites et on peut faire de la descente et sauter des chutes. Bref, on a le meilleur des deux mondes », mentionne celle qui partage sa vie et son temps entre le Québec et le reste de la planète.

« Ce qui rend propice notre région au kayak est la proximité des cours d’eau et le débit qui est presque toujours intéressant. Sans compter que les accès aux rivières ne sont pas trop complexes non plus », ajoute Doris Tremblay, qui aime particulièrement la rivière Mistassibi, dans le secteur de Saint-Stanislas. Il considère cette rivière comme l’une des plus belles rivières en Amérique du Nord.

Sport accessible

Même s’il se retrouve seul à bord de son kayak, c’est en groupe que Doris Tremblay aime partir à l’aventure dans les rivières de la région. Malgré le risque de blessures, il croit que le sport peut être à la portée de tous.

« Ce sport est accessible à tous, mais pas n’importe comment. Il faut de l’encadrement et il faut au moins débuter avec un petit cours d’initiation. "

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