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La pandémie balaie le début de la saison de curling

Denis Hudon
Le 08 janvier 2021 — Modifié à 08 h 23 min le 08 janvier 2021
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les amateurs de curling auront eu à peine le temps de se dégourdir les jambes, la pandémie est venue rapidement balayer leur enthousiasme, après seulement quelques semaines d’activités.

La nouvelle saison de curling n’aura duré que deux semaines à Saint-Félicien, interrompue à partir du moment où la région est passée en zone rouge.

« Au début des inscriptions, on sentait une baisse de l’ordre de 10 %, mais au fur et à mesure que le nombre cas de COVID-19 a grimpé, plusieurs membres ont décidé de rentrer à la maison. Au curling, il y a beaucoup de retraités de 70 ans ou plus, la clientèle la plus à risque avec la pandémie. Après nos deux semaines, la baisse du nombre de nos membres par rapport à l’an passé a chuté de 25 % à 30 % », analyse le président du club Carol Savard.

Il avoue que c’est un peu rock’n roll de jouer au curling en temps de pandémie. Le président rappelle que le curling, comme bien d’autres sports, est aussi l’occasion pour les membres de socialiser et c’est plutôt difficile avec la COVID.

Carol Savard ignore quand ou même si le curling pourra reprendre cet hiver.

« On essaie de rester optimiste, mais ça ne s’annonce pas pour un retour à court terme. On doit attendre et espérer que la région revienne en zone orange ».

Les glaces du curling au Centre sportif demeurent ouvertes. Quelques personnes vont lancer quelques pierres, mais une seule personne à la fois sur une allée ou deux, lorsqu’il s’agit d’un couple.

Après un mois…

À Roberval, la saison a commencé plus tôt et les curlers ont eu le temps de jouer pendant presqu’un mois.

« Avec la pandémie, nous avions moins de membres que l’an dernier, mais toute de même une centaine », indique le président du club Jean-Guy Tardif. L’an dernier, le club comptait environ 125 membres.

« Tout est mort, du moins jusqu’à nouvel ordre. On garde toujours un espoir, mais on ne contrôle rien avec la pandémie », ajoute-t-il.

Jean-Guy Tardif reconnaît que ce sera une année difficile financièrement dans la situation exceptionnelle de la pandémie. Les tournois et les inscriptions sont des sources de financement essentielles à la viabilité d’un club.

En attendant, les clubs gardent des contacts étroits avec Curling Québec pour tout développement éventuel.

 

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