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Le Cranduro, une course haute en couleur

Le 05 octobre 2018 — Modifié à 09 h 11 min le 05 octobre 2018
Par Guillaume Pétrin

Les participants de la course Cranduro auront peine à admirer les couleurs d’automne, eux qui dévaleront à toute vitesse les sentiers du centre de vélo de montagne de Saint-Félicien.

Le 7 octobre prochain, les organisateurs espèrent réunir une soixantaine de cyclistes pour cette deuxième édition.

«L’an passé, pour la première édition, il y a eu 33 participants. C’était parfait, car on se préparait. Cette année, on espère doubler. Ça pourrait être plus, mais c’est une compétition amicale», précise Youri Boutin, organisateur et copropriétaire de l’Atelier 1 Cycles et Café.

L’enduro au Lac

Une course de vélo de montagne de style enduro, c’est quoi? C’est une épreuve par étapes, appelées spéciales, et qui est balisée et chronométrée. Le participant avec le meilleur temps cumulé gagne.

«Majoritairement, ce sont des parcours descendants chronométrés avec un niveau de difficulté très relevé, généralement de catégories diamant noir ou double diamant. La course se fait dans des sentiers assez techniques. Les remontées sont non chronométrées.»

Contrairement aux courses de types downhill, où le participant ne fait que descendre un seul et même parcours et remonte en télésiège, les coureurs d’enduro doivent pédaler leurs remontées et effectuent entre 4 et 7 descentes différentes, avec un temps cumulatif.

Un vélo spécialisé

@R:Celui qui se passionne pour le vélo de montagne mentionne que les cyclistes qui pratiquent cette discipline doivent s’équiper d’un vélo spécialisé.

«C’est un vélo 100 % adapté à cette discipline-là. Il est capable d’en prendre beaucoup, car il y a des sauts, de la vitesse et il doit très bien se pédaler.»

Un bon vélo de montagne de base style <@Ri>cross-country<@$p> se détaille environ 1 000 $, tandis qu’un vélo d’enduro coûte au moins quatre fois plus cher!

«À partir de 4 000 $, on commence à avoir quelque chose d’intéressant. À la base, il doit avoir une suspension en avant et en arrière. La tige de selle est télescopique. Il y a plein de petites caractéristiques techniques qui font que le vélo coûte plus cher, en comparaison avec un vélo de montagne de base.»

Paysages d’automne, course spectaculaire

Adepte d’enduro, Youri Boutin invite la population à venir voir la compétition, qui aura lieu beau temps ou mauvais temps.

«Le public peut venir voir ça. Le tout se fera à partir du chalet de l’hébertisme aérien. Les gens peuvent aller se promener et suivre les sentiers. Il faut que tu aimes le plein air, car tu es dans le bois!»

Les photographes amateurs qui voudraient profiter de l’occasion pour assouvir leur passion sont les bienvenues dans les pittoresques et uniques sentiers des crans.

«C’est encore sauvage. Les crans, tu roules là-dessus et t’as l’impression d’être au bout du monde! C’est un des sentiers signatures du Tobo-Ski. C’est un parcours unique, car 60 % du sentier se fait sur le roc. Tout est naturel. C’est le genre de caractéristiques qui ne se reproduisent pas nulle part, ça fait des milliers d’années qu’il est là et on fait juste l’emprunter.»

La plupart des participants proviennent de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

À quand une offre touristique régionale?

De l’avis même de Youri Boutin, le vélo de montagne connaît une bonne croissance un peu partout. En plus, il croit que le centre à Saint-Félicien n’a rien à envier aux autres centres de la province.

Alors pourquoi n’existe-t-il pas un partenariat touristique régional entre les différents centres de vélo de montagne?

«L’idée n’est pas mauvaise. Ça se fait déjà dans le monde du ski alpin. Le panoramique, le Mont Lac-Vert et le Club Tobo-Ski, c’est vrai que ça ferait un beau produit d’appel au Saguenay-Lac-Saint-Jean.»

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