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Les Éclairs de Saint-Félicien: le club va bien, mais…

Le 16 octobre 2019 — Modifié à 10 h 03 min le 16 octobre 2019
Par Guillaume Pétrin

Même si le club de patinage de vitesse les Éclairs de Saint-Félicien ne ménage pas les efforts depuis quelques années pour assurer le développement du sport auprès des jeunes, la présidente du club Mélanie Boulianne constate que la relève chez les patineurs se fait de plus en plus rare.

« Pour les patineurs longues lames qui font de la compétition, on connaît malheureusement une baisse. Seulement quatre patineurs sont de niveau régional, trois à l’interrégional et quatre au provincial. »

Du côté provincial, elle mentionne qu’il faudra surveiller les patineurs Alexandre Simard ainsi que Louis Moisan, deux athlètes qui connaissent du succès.

Au niveau interrégional, trois patineuses défendront les couleurs du club: Olianne Dufour, Lily-Rose Tanguay et Raphaëlle Coulombe.

« Il ne faut pas oublier Mélina Tremblay, qui patine à Montréal au Centre régional canadien d’entraînement (CRCE) au niveau élite. »

Pour encadrer ces jeunes patineurs, elle peut au moins compter sur une certaine stabilité en ce qui concerne les entraîneurs du club.

« L'entraîneur-chef cette année est Louis Lepage. Il est assisté de Justin Coulombe, Pénélope Brunet-Duval. Pour les régionaux et l'école de patin, on a Cindy Leclerc avec l'aide des patineurs plus vieux. On a réussi à garder les mêmes entraîneurs que l'an passé, mais le recrutement n’est pas facile. »

L'entraîneur du club de Roberval, Olivier Leroux, entouré de quelques patineurs des deux clubs locaux. Les clubs de Saint-Félicien et de Roberval partagent leurs heures de glace respective. Une façon d’accommoder les patineurs et d’aider à leur développement. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

Les Pingouins

Par contre, elle ne craint pas pour la survie du club. « Non, je ne pense pas que le club soit en péril, on connaît une hausse à notre école de patin et les commentaires sont très positifs. »

Bien au contraire, elle croit que les initiatives prises par le club comme l’école de patin aideront à son développement.

« On a augmenté nos inscriptions à l'école de patin avec notre nouveau programme Les Pingouins. C'est coloré et je pense que ça aide. »

Cette année, ce sont 19 jeunes patineurs qui se sont inscrits au programme qui a comme objectif de développer les habiletés globales des patineurs, dès l’âge de 3 ans.

Sport dispendieux?

Pour un parent, la pratique du patinage de vitesse peut représenter une dépense importante dans le budget familial, ce que la présidente ne nie pas, en précisant que le club offre des alternatives.

« Tous les sports ont des frais. Pour le patin de vitesse, la première année peut être un peu plus dispendieuse, car il faut faire l'achat de l'équipement de sécurité nécessaire. Si on parle des niveaux de compétition plus avancés et que l'on compare avec les autres sports de hauts niveaux, ce n'est pas plus dispendieux. »

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