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Traversée à relais : Pierre Lavoie plaide pour un événement annuel

Le 29 août 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 29 août 2016
Par jules simard

NATATION. Après avoir mis un peu plus de 7h30 en compagnie de Sonia Tremblay, Denis Mergeay et Yves Faucher, Pierre Lavoie s’est fait le porte-parole de son équipe pour souligner que la traversée du lac Saint-Jean à la nage et à relais est une activité agréable et un événement qui devrait devenir un véritable happening sportif et annuel.

« Il y a plusieurs clubs de natation au Québec et s’il n’y en avait que 200 qui participaient à la traversée à relais en y présentant quatre nageurs, l’événement prendrait une proportion gigantesque », déclare Pierre Lavoie qui voit dans le retour de l’activité un immense potentiel, tant au niveau sportif, qu’au niveau des retombées économiques, que pour la participation populaire.

Endossé par ses coéquipiers, Pierre Lavoie a exprimé sa vive satisfaction d’avoir réalisé la traversée du lac Saint-Jean à la nage à relais.

« Non seulement les conditions étaient parfaites, mais nous avons réalisé un défi. Un défi qui relève de la mystique de la traversée du lac Saint-Jean ».

Traversée solo

Six autres nageurs amateurs s’étaient joints à cette traversée du lac Saint-Jean à la nage et à relais, tandis qu’Annick Gobeil, Jean-Sébastien Côté et Michel Dufour effectuaient une traversée solo. Pour Annick et Jean-Sébastien, il s’agissait d’une première traversée solo, alors qu’ils l’ont fait à relais l’an dernier. Annick aura mis 8h45 à effectuer le trajet de Péribonka à Roberval, bénéficiant de conditions clémentes et en endossant un «wetsuit» puisque la température de l’eau était très froide.

« J’ai enlevé mon wetsuit pendant une heure trente et j’étais complètement gelée m’obligeant à le remettre », a confié la nageuse, mère de trois enfants et qui s’adonne à la natation en eau vive depuis 6 ans.

Quant à Jean-Sébastien Côté, il a déclaré que c’était l’épreuve qui l’a le plus épuisé. Satisfait d’avoir accompli l’exploit, Jean-Sébastien a précisé que l’eau froide et un léger manque d’entraînement dans les derniers mois l’ont conduit à rechercher au plus profond de lui toute l’énergie pour effectuer le trajet en un peu plus de 9h15 minutes.

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