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Traversée du lac Saint-Jean : Une 67e édition différente… et éprouvante !

Janick Émond
Le 03 août 2021 — Modifié à 16 h 13 min le 03 août 2021
Par Janick Émond - Journaliste

Malgré le peu de nageurs qui ont participé à la 67e édition de la Traversée internationale du lac Saint-Jean, le comité organisateur est très fier de l’évènement.

« Juste le fait d’être revenu cette année avec une 67e édition, ça nous rend très heureux. Ça n’a pas été facile, mais on peut retirer de ça que malgré tout, nous avons réussi à présenter une édition. Ça prouve que la traversée est là pour rester encore longtemps », commente le directeur général de la traversée, Jérémie Bonneau.

Au total, seulement trois nageurs ont participé à la grande traversée de 32km, qui a eu lieu le 31 juillet.

« C’est certain qu’on aurait aimé en avoir plus, mais mieux vaut en avoir trois qu’aucun. On est fier d’eux. »

Conditions difficiles

Les trois nageurs, Alexandre Harvey de Vaudreuil-Dorion (originaire d’Alma), Édouard Bélanger de Québec et William Bourumeau de France (habitant présentement à Chicoutimi), ont eu la vie difficile au départ de leur traversée du lac Saint-Jean.

« La journée a commencé avec des conditions très difficiles pour nos nageurs. C’était frisquet, l’eau était froide, environ 16,6 degrés Celsius et il y avait de grosses vagues d’environ cinq pieds. C’était un beau cocktail météo pour rendre la vie difficile aux nageurs », mentionne Jérémie Bonneau.

Les conditions se sont cependant améliorées au fil de la journée. La température de l’eau a gagné quelques degrés et les vagues ont largement diminué.

Alexandre Harvey n’a pas été en mesure de terminer la traversée. L’homme de 43 ans a été retiré des eaux après 14km, soit environ 3h30 de nage. Les fortes vagues et une mauvaise gestion de l’alimentation ont eu raison de lui.

« Ça demeure une grande fierté d’avoir pu y participer. J’ai fait tout ce que j’ai été en mesure de faire, j’ai donné tout ce que j’avais. C’est un rêve d’enfance qui s’est réalisé », lance l’athlète originaire d’Alma.

Vainqueur

Édouard Bélanger est le premier à avoir atteint la terre ferme à Roberval, après 7:59:33 de nage.

Fier de son exploit, le jeune homme a trouvé l’évènement long par moment.

« Le fait d’être très solitaire, de nager seul tout le long, c’est une des choses que j’ai trouvé le plus difficile. J’aurais aimé avoir la chance d’avoir d’autres nageurs avec moi. »

Quant à William Bourumeau, il a complété la traversée en 8:36:41. Près d’une heure après son arrivée, il avait encore de la difficulté à mettre des mots sur son exploit.

« Il va me falloir encore un petit moment. Présentement, ce sont les gens autour de moi qui me font rendre compte que c’est quelque chose de grand que j’ai réalisé. »

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